Stade lavallois. Pagis libère Laval, l'esprit d'équipe retrouvé... Les notes après Bordeaux

Le Stade lavallois a mis fin a une disette de presque sept mois sans victoires au stade Francis Le Basser en battant Bordeaux (1-0). Un match d'équipe, qui a permis à Laval de briller.

27 avril 2024 à 22h11 - Modifié : 27 avril 2024 à 22h18 par Cyprien Legeay

Pablo Pagis et Sam Sanna ont beaucoup œuvré pour la victoire du Stade lavallois.
Pablo Pagis et Sam Sanna ont beaucoup œuvré pour la victoire du Stade lavallois.
Crédit : Nicolas Geslin/Oxygène Radio

Le Stade lavallois a relancé sa saison en s'imposant face à Bordeaux (1-0) ce samedi soir. Une prestation d'équipe majuscule, où les Tango avaient pris le parti de souffrir ensemble, de laisser le ballon aux Girondins, mais où ils ont finalement peut concéder. Un but de Pablo Pagis (61', 1-0), sur un ballon en profondeur, a libéré le Stade lavallois de ses démons.

SAMASSA (7). Il courait après un clean-sheet depuis le 11 mars (à Grenoble) et a grandement participé à la victoire lavalloise. En première mi-temps, il bondit devant Vipotnik pour lui couper un centre avant d'être vigilant sur un corner de Diaz. Dès le début de deuxième période, il réalise une parade fantastique du pied face à Vipotnik.

VARGAS (8). Du grand Thibaut Vargas ! Le piston était partout, défensivement comme offensivement. Il a eu la première occasion lavalloise mais a buté sur un très bon Johnsson (16') avant de s'essayer de loin (34'). Il a posé beaucoup de soucis à Vital Nsimba des deux côtés du terrain. Son dynamisme, dans ce genre de soirée où les espaces se créent, sont une bénédiction.

BALDE (7). Le défenseur lavallois a parfaitement géré les espaces et tenu bon quand Laval était sous une grande pression.

TAVARES (7,5). Le vrai Yohan Tavares, pas celui d'Auxerre. Le retour du capitaine de la défense. Il a emmené tout le monde dans son sillage, à l'impact, dans l'intensité et pour ratisser des ballons chauds. Il a bien tenu Vipotnik.

DIAW (7). Une petite hésitation en première période mais un match de costaud au global. Dans les airs, il a fait du bien.

CHERNI (7,5). Un Amin Cherni retrouvé, également. Des sorties saillantes sur les temps de passes, des crochets pour passer entre plusieurs adversaires, des appels dans la profondeur. "Le positionnement de Bordeaux a permis cela, car, quand on sort de la densité, il y a de la place sur l'extérieur", analysait Olivier Frapolli. Pour la partie défensive : la hargne, l'envie, l'abnégation.

SANNA (7). Aligné dans une position de milieu droit, il a permis de verrouiller le milieu. Il sait tout faire et son positionnement a été important dans les transitions.

ROYE (7). Il a traversé le terrain de long en large, tenu l'espace entre les lignes, empêché Davidatshvili, Diaz ou Weissebeck de percer l'axe. Un match de capitaine. "On avait tous la même envie de gagner le match, de défendre comme des chiens, disait le capitaine après la victoire. Avoir passé le premier quart d'heure sans prendre de but ça nous a donné envie..." Remplacé par ADEOTI (88').

THOMAS (7,5). Son impact au milieu a été l'une des clés de la rencontre. Il a bloqué les offensives, harceler le porteur et pressé haut par moment. Un gros match dans la débauche d'énergie.

PAGIS (8). Sur son côté gauche, il n'a pas compté ses efforts pour contenir Michelin et Davitashvili. Il a changé le visage du match en deuxième période. D'abord en partant en profondeur pour inscrire un but libérateur sous la barre (61') puis en poussant Weissbeck à un deuxième jaune synonyme de rouge (74'). Il a également fait profiter son équipe de sa technique pour garder quelques ballons. Remplacé par TCHOKOUNTE (81').

LABEAU-LASCARY (6,5). Un match difficile mentalement pour lui, car il a beaucoup couru pour défendre. Mais le joueur prêté par Lens l'a parfaitement fait. Il a apporté de la profondeur et permet à Pagis de se retrouver en bonne position avec un appel qui a mobilisé les défenseurs en laissant le champ libre à son coéquipier. Remplacé par KADILE (63').

Le barème de notation
Le barème de notation
Crédit : Nino Bourge-Maldinez // Oxygène Radio