Stade lavallois : Laval s'offre Saint-Etienne et n'est plus relégable !
Le Stade lavallois s'est payé Saint-Etienne dans un match d'une grande intensité. Un succès (2-1) qui permet aux Tango de sortir de la zone rouge.
13 mai 2023 à 21h37 - Modifié : 15 mai 2023 à 9h45 par Cyprien Legeay
Simon Elisor a encore marqué face à Saint-Etienne.
Crédit : Cyprien Legeay/Oxygène Radio
C'est un petit exploit qu'a réalisé le Stade lavallois face à Saint-Etienne. Si les Verts ne sont plus l'ogre du passé, il n'en reste pas moins que cette équipe fait partie des grosses écuries de Ligue 2. Mais voilà, ce soir, l'ogre était Tango. Un appétit monstrueux, du duel, du combat, de l'intensité et des courses. "L'équipe qui voulait gagner, à gagné", disait Laurent Batlles, l'entraîneur stéphanois après la rencontre.
Dès le départ, Laval a montré des velléités offensives, mais sans pour autant se découvrir. Dans une rencontre, plaisante, Laval aurait pu ouvrir le score par Tapoko ou Bobichon, mais c'est surtout Wadji qui avait la balle de 0-1 au bout du pied. Il aura fallu une maladresse incroyable de l'attaquant pour ouvrir le score. Derrière, Sylla croyait à un ballon presque perdu, tombait : penalty. Juste ou injuste ? Certainement, la deuxième option, mais Laval prend, pour une fois. C'est Elisor qui transformait en marquant son 7e but de la saison (31', 1-0). Un avantage que Laval ne tenait pas en cédant sur une frappe croisée de Chambost (1-1, 38').
Un stade en fusion
Dans le deuxième acte, Laval reprenait immédiatement les commandes. Antonin Bobichon voyait son centre dévié par un défenseur et était tout heureux de voir le ballon au fond des filets (2-1, 50'). Un avantage que les Tango allaient chèrement défendre. Les mêmes ingrédients que Laval met désormais dans chaque bataille. Le cœur et les tripes. "Ça demande beaucoup d'énergie, beaucoup de solidarité", pointait Olivier Frapolli.
En plus, le Stade lavallois a compté sur un stade en fusion. Rarement (jamais ?) Francis Le Basser avait été à ce niveau cette saison. Malgré un parcage plein à craquer et des Stéphanois partout en tribunes, les Lavallois se sont fait entendre. "C'est très important d'avoir un public comme ça, ils ont été exceptionnels", se régalait Bryan Goncalves. "Il se passe quelque chose à domicile, il y a une alchimie entre l'équipe et son public, savourait Olivier Frapolli. La bonne nouvelle c'est qu'on sort de la zone rouge, on a le droit d'être fier ce soir".
En plus. L'entraîneur Olivier Frapolli a dédié cette victoire à son père "qui vit des heures difficiles".