Stade lavallois : Le Basser, Gandonnières, mercato, formation... Ce que Laval prévoit à l'horizon 2025

Le Stade lavallois dévoile son projet « Actions et Vérités : Cap 2025 / Ensemble vivre un football RSSEE » avec notamment un volet important sur le sportif qui comprend les rénovations du stade Le Basser et du centre d'entraînement des Gandonnières.

Publié : 6 mars 2023 à 8h40 - Modifié : 6 mars 2023 à 21h17 par Cyprien Legeay

Le Stade lavallois dévoile ses ambitions pour les prochaines années.

Crédit : Nicolas Geslin/Oxygène Radio

"Remonter, rester, rêver" est l'un des slogans du Stade lavallois version Laurent Lairy. Depuis qu'il est aux manettes, le président a réussi la première partie, à savoir remonter en Ligue 2 après des années de vache maigre. La deuxième, "rester", est en cours, Laval se bat pour son maintien. La troisième, "rêver", c'est l'idée que Laval retrouve la Ligue 1 et l'élite du football.Pour cela, en chef d'entreprise confirmé, Laurent Lairy a bâti un plan nommé "Actions et Vérités : Cap 2025/Ensemble vivre un football RSSEE". Deux volets importants figurent dans cet intitulé. Le premier concernera le sportif avec l'envie de restructurer le club (bâtiments, effectifs, etc.) tandis que le deuxième est porté sur la responsabilité sociétale et environnementale.


Une rénovation des Gandonnières...


D'ici 2025, le club vise à s’appuyer sur une gouvernance renforcée grâce au déploiement de plusieurs projets d’envergure structurants pour le club : rénovation du centre d’entraînement, des bureaux administratifs du stade Francis Le Basser, réouverture du centre de formation, mise en place d’une section féminine de haut niveau.Aux Gandonnières, le centre de formation pourrait retrouver un agrément d'ici 2024 et ainsi continuer de former des jeunes. Le Stade lavallois a su le faire par le passé avec les Serhou GuirassyNordi Mukiele ou Houboulang Mendes, mais se donnait les moyens de ses ambitions. Aujourd'hui, former, encadrer et loger des jeunes a un coût et les dirigeants lavallois devront mettre la main à la poche. "La réouverture du centre de formation va coûter 1 millions d'euros", éclaire le président qui veut y introduire un fonctionnement particulier dans le foot : 30 joueurs maximum et une participation symbolique des parents d'environ 5%. Une belle enveloppe tout de même quand une saison, pour un joueur, est estimée à 35 000 euros aux bas mots pour un seul joueur. Le centre de formation hébergera seulement les catégories U17 et U19, les autres restent dans le giron de l'Académie.Toujours sur le site des Gandonnières, Laurent Lairy voudrait construire un nouveau bâtiment. Le président va construire un nouveau bâtiment pour l'effectif pro à côté du terrain synthétique pour un coût compris entre 2 et 2,5 millions d'euros. "Le bâtiment actuel serait mis à disposition des féminines pour qui on veut un avenir de haut-niveau. "L’objectif est de construire un nouveau siège (social, restaurant, pros) à horizon 2024-2025, explique Laurent Lairy. Tous les terrains seront également rénovés avec des gazons naturels et à enracinement profond. La consommation d’eau sera divisée par quatre." Un point important quand on sait que l'entraîneur Olivier Frapolli peste souvent en raison du mauvais état des pelouses.

Les Gandonnières, ici le bâtiment de la formation, pourraient changer.

Crédit : Cyprien Legeay/Oxygène Radio

 


...et du stade Le Basser


Dans ce projet à horizon 2025, le stade Francis Le Basser fera la part belle. Plus question d'un nouveau stade depuis des mois, l'objectif est de le rénover. Les dirigeants aiment particulièrement le modèle de Saint-Trond (Belgique) qui dispose d'un stade aux multiples facettes économiques avec des magasins, hôtels ou restaurants. Les travaux pourraient débuter en 2025, mais sont prévus s'achever aux alentours de 2027. "Le stade Francis Le Basser est vétuste, n'élude pas Laurent Lairy. On est aligné, enfin, pour que le stade soit rénové, en totalité, a l’endroit où il est. Il doit devenir un endroit de vie, de commerce. Il ne faut pas être dépendant de l’objet sportif. Aujourd’hui, c’est une hérésie de construire un stade qui ne sert que 18 fois dans la saison. Il faut construire un espace de vie pour accueillir des personnes tous les jours dans un stade éco-responsable."


L'objectif est d'avoir deux nouvelles tribunes derrières les buts qui donnent sur les avenues Pierre de Coubertin et de Mayenne. La tribune Crédit Mutuel ne bougera pas mais celle Actual sera rasée. "Il y aura un parking souterrain, une tribune sur le bassin de rétention d’eau et un deuxième accès au stade sera créé avenue de Mayenne." Il est également prévu 9 000 m² de commerces pour réunir 150 à 200 travailleurs par jour sur site.


Au niveau de ses effectifs, Laval veut voit plus gros avec un budget augmenté la saison prochaine. Celui-ci, comme Oxygène Radio le révélait, doit permettre d'attirer au moins un latéral gauche, un attaquant aguerri et des milieux de terrain. Sur ce dernier point, selon nos informations, Laval souhaite garder Sam Sanna et Julien Maggiotti, deux joueurs prêtés.

Le stade Francis Le Basser

Crédit : Nicolas Geslin/Oxygène Radio

 


Mais aussi d'autres améliorations...


Le Stade lavallois veut aussi continuer de s'améliorer sur le plan sociétal, relationnel et aller au-delà du foot. Il souhaite notamment : améliorer son système informatique, une politique de développement des compétences des salariés (post formation, post carrière, formation continue), un dispositif de crèche d’entreprise, plus de bonnes pratiques sociales, militer sur les sujets de l’homophobie et du sexisme dans le milieu du football, organiser une journée des familles au sein du club, améliorer la qualité des infrastructures, travailler sur la reconversion des joueurs.