Brexit : Les britanniques de l'Anjou Bleu s'inquiètent

Le vote au parlement sur l'accord du Brexit, reporté. Theresa May, maintenue après un vote de défiance. La situation au Royaume-Uni inquiète.

Publié : 14 décembre 2018 à 16h15 - Modifié : 15 décembre 2018 à 9h30 par Alexis Vellayoudom

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Crédit : Pixabay

Quelle sera l'issue du Brexit ? Mardi, l'accord passé entre l'Union Européenne et Theresa May devait être soumis au Parlement, annulé par la Première Ministre Britannique. Mercredi, les conservateurs, son parti, demande un vote de défiance, Theresa May est finalement maintenue à la tête du Royaume-Uni. 

Le Brexit divise les Britanniques et inquiète ceux qui vivent en France et dans le pays segréen. Au-delà du Brexit, cette semaine, c'est surtout l'accord qui a divisé. Un point, celui de l'Irlande du Nord qui remet autour de la table des négociations britanniques et diplomates de l'Union Européenne pour négocier un nouvel accord de sortie. 

L'Union Européenne souhaite instaurer un "backstop", filet de sécurité en Français, sur la mer qui sépare l'île d'Irlande de la Grande-Bretagne. Un système qui maintiendrait les règles douanières et de marché unique en Irlande du Nord. Une solution que beaucoup ne souhaitent pas, dont les hard-brexiters. Elle remettrait en cause la souveraineté Britannique. L'alternative au "backstop", c'est le rétablissement d'une frontière "dure" entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord. Une alternative que tout le monde réfute, le conflit nord-irlandais des années 70/80 en tête. 

Keith Bloomfield, ancien ambassadeur de la couronne britannique au Népal, qui vit aujourd'hui dans le pays segréen, parle de l'hypothèse d'un second référendum. Donner son avis sur l'accord, mais aussi peut-être reconsidérer le vote du Brexit. Pour lui, si un second référendum avait lieu aujourd'hui, la majorité voudrait rester dans l'Union Européenne. "En votant pour le Brexit, personne ne savait ce qui aurait dans le contenu". 

Un autre citoyen britannique, David Linvingstone, s'inquiète de l'impact que pourrait avoir le Brexit sur sa situation en France. Il est formel, aucune information, "on ne sait pas". Il affirme vivre "un cauchemar" depuis le vote du Brexit. 

Le lien de ces deux citoyens britanniques, c'est la peur de ce qui se passera le 29 mars 2019 au soir, date de sortie définitive du Royaume-Uni. Une sortie, sans un accord approuvé par le parlement, plongerait les Britanniques du pays segréen dans l'incertitude totale.