Stade lavallois. Quel mercato pour Laval ?
Jusqu'au 3 février, le Stade lavallois va rester attentif au mercato d'hiver. Si Olivier Frapolli espère ne pas perdre de joueur, il sait que certains éléments de son groupe sont scrutés de près. Si départ il y a, alors cela pourrait être synonyme d'arrivée.
Publié : 2 janvier 2025 à 17h32 par Cyprien Legeay
Chaque hiver, plus peut-être que l'été, les clubs ont peur de perdre leurs meilleurs joueurs. Le Stade lavallois ne fait pas exception mais avec un groupe déjà énormément retouché à l'intersaison, Olivier Frapolli espère ne pas avoir à faire d'autres modifications. "C'est vrai que si on a des joueurs qui performent pendant six mois et qui doivent partir pour des raisons financières ça peut être un problème, a pointé l'entraîneur du Stade lavallois. Mon souhait, c'est, à défaut de ne pas recruter, qu'on ne s'affaiblisse pas."
Mais l'aspect financier revient vite au galop, dans un éco-système du foot qui traverse toujours une période difficile. Le Stade lavallois a beau être parfaitement géré, les finances saines, il n'en reste pas moins que les temps sont durs. "Il y a des contraintes économiques qui sont inévitables", dit Olivier Frapolli. L'entraîneur mayennais s'entretient régulièrement avec Laurent Lairy, son président. Ce dernier, qui délègue le sportif mais gère le chequier, est sur la même longueur d'onde que son coach et ne vendra pas à tout prix. "C'est lui qui tranchera, mais ce que je peux vous dire c'est qu'on n'est pas dans une logique de vendre", note Olivier Frapolli.
Owen Kouassi et Sam Sanna, joueurs bankables
Les dirigeants gèrent plutôt sereinement cette fenêtre du mercato qui s'étendra jusqu'au 3 février. Les valeurs marchandes du groupe (Sam Sanna, Owen Kouassi) sont scrutés et regardés sans que, pour le moment, aucun club français ou étrangers ne soient passés à l'action. En cas de vente, ce sera uniquement pour une offre importante. Laval n'ayant pas, cet hiver, un besoin impératif de vendre. "Maintenant, si demain il y a une offre que le club ne peut pas refuser et que le joueur ne peut pas refuser, ça fait partie du sport et du jeu."
Dans le sens des départs, des joueurs en manque de temps de jeu pourraient également demander à quitter le club. Quoiqu'il en soit, le joueur sera remplacé. La cellule de recrutement, en lien avec les data, prospecte toujours et tient à jour des listes. "Il y a toujours des noms, mais ça sera plus de la réaction que de l'action", admet Olivier Frapolli qui ne se serait pourtant pas privé d'un renfort. Mais la masse salariale ne laisse aucune marge de négociations en l'état.
"Qu'on ne s'affaiblisse pas"
Afin de recruter, le seul levier sera un départ. "Soit sur un transfert, soit sur l'économie d'un salaire important, explique le technicien tango. Mais encore une fois, en fonction du poste que ça concerne, ça ne sera pas forcément une nécessité de recruter. Moi, ce que je souhaite, c'est qu'à défaut de se renforcer, on ne s'affaiblisse pas."
D'ici la fin du mercato et de ses entournures parfois surmenantes, il y a six matches à jouer pour le Stade lavallois. Avec, pour commencer, la réception du leader lorientais samedi soir (20h).