Vendée Globe 2024. Maxime Sorel espère emmener la Mayenne tout en haut

A la barre de son imoca VandB - Monbana - Mayenne, Maxime Sorel espère être dans la bagarre jusqu'au bout pour ambitionner un podium ou mieux. Il faudra, pour cela, prendre soin d'un bateau qui n'a jamais été aussi rapide.

Publié : 11 novembre 2024 à 12h35 - Modifié : 15 novembre 2024 à 11h14 par Cyprien Legeay

Maxime Sorel espère performer sur ce Vendée Globe 2024.
Maxime Sorel espère performer sur ce Vendée Globe 2024.
Crédit : Jean-Marie Liot

Il ne le dit pas et ne le dira sûrement jamais, car il connaît trop bien la rudesse des océans, l'épreuve de la course en solitaire. Mais Maxime Sorel (VandB - Monbana - Mayenne) ambitionne secrètement de remporter le Vendée Globe 2024. Un rêve qui n'est pas impossible puisque, avec son imoca à foils de deuxième génération, il fait partie des outsides. S'il n'a pas les performances des tout derniers bateaux de Charlie Dalin (Macif) ou Thomas Ruyant (Vulnerable), il peut surprendre avec d'autres armes. "J'ai changé mentalement et physiquement depuis mon dernier Vendée Globe. Je ne vais pas me battre avec les mêmes armes, j'ai un bateau à foils de deuxième génération donc on a de quoi figurer. Après, il ne faut pas faire n'importe quoi."

 

Maxime Sorel, dans son imoca VandB Monbana Mayenne.
Maxime Sorel, dans son imoca VandB Monbana Mayenne.
Crédit : Maxime Falcone

Ce n'importe quoi, c'est le sens marin. Ne pas casser, ne pas forcer, ne pas vouloir aller trop loin en poussant le bateau dans ses retranchements. Mais sur le Vendée Globe, Maxime Sorel sait aussi que les avaries peuvent arriver. Que ce soir sur son imoca ou ceux des autres. "Tout est nouveau", dit-il en comparant son dernier départ. Du bateau à l'homme.

 

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Le Mayennais d'adoption est parti des Sables-d'Olonne en "attendant des tas de choses". Ce départ, il l'attendait depuis quatre ans. "Avant même la fin de mon dernier Vendée Globe, je disais que je voulais recommencer, note le skipper cancalais. Tout simplement parce que la dernière nuit, je n'ai pas eu le temps de faire une sorte d'introspection, une sorte de retour en arrière de toute ma course à cause des conditions. J'attends aussi de vivre des mers du sud différentes du dernier Vendée Globe, car c'était plutôt rude."

Sa dernière attente rime avec ses ambitions et est sans doute la plus importante à ses yeux : "aller vite." Une vitesse qui lui permettrait de pouvoir rêver en remontant les côtes brésiliennes l'année prochaine, une vitesse qui lui permettrait d'arriver à cette dernière nuit d'introspection en étant à la bagarre pour le prestigieux trophée.