À Angers et Laval, les agents de la Petite enfance réclament des moyens pour améliorer la qualité d'accueil
À Angers, une quarantaine de manifestants a protesté contre la baisse de la qualité de l'accueil dans la Petite enfance. Ils étaient une cinquantaine à Laval.
6 octobre 2022 à 16h28 - Modifié : 6 octobre 2022 à 16h30 par Alexis Vellayoudom
"Les écoles, périscolaires et crèches manquent de moyens et de professionnels qualifiés" alerte le Collectif Pas de bébé à la consigne. En compagnie de la CFDT et FO, ils avaient appelé à manifester pour contester un arrêté du 29 juillet, autorisant 15 % de personnel non diplômées à exercer en crèche après un mois de formation en raison.
"Cette disposition outre qu’elle peut mettre en danger les enfants, fait peser une responsabilité supplémentaire sur les salariés disposant des qualifications et diplômes requis pour prendre soin des enfants dans de bonnes conditions ainsi que sur leur encadrement", explique FO 49. "Les éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture, ATSEM et animateurs n’ont plus le temps de se former à cause du manque de personnel", ajoute la CFDT 53.
Pénurie de personnel dans la Petite enfance
Le décret faisait suite à une pénurie de personnel, mais pour les syndicats, il faut s'attaquer aux causes en augmentant des salaires jugés trop faibles, rendre attractive les formations avec l'ouverture massive de places en formation initiale et améliorer les conditions de travail par l'arrêt de l'accueil des enfants en surnombre et l'installation des ratios d'encadrement d'un professionnel pour cinq enfants.
À Angers, une quarantaine de personnes s'est rassemblée en début d'après-midi sur la place du ralliement. Les syndicats CFDT, FO et ont été accueillis par la directrice du cabinet du préfet. Plus tôt, en fin de matinée, une cinquantaine d'agents était présent sur le parvis de la mairie de Laval.