VIDEO. Vendée Globe 2024 : imoca à l'arrêt, empannages en pagaille et drôle de départ

Les voiles battaient, les spis trempaient dans l'eau. Le départ du Vendée Globe 2024 s'est effectué au ralenti ce dimanche 10 novembre. Les 40 skippers ont tous eu un mal fou à franchir la ligne de départ puis de se lancer dans ce tour du monde sans assistance et en solitaire. Une situation calme mais énergivore. "Ça prend pas mal d’énergie et jusqu’à tard cet après-midi il y avait encore beaucoup de bateaux sur l’eau à nous suivre donc mine de rien, c’est à la fois super chouette et à la fois c’est pas facile de se concentrer sur la course quand il y a tout ça autour de nous, déclarait Clarisse Cremer dimanche soir. Ça fait qu’on n’est pas toujours au top de sa lucidité."

Ce départ au ralenti a en revanche servi les intérêts du Néo-Zélandais Conrad Coleman. Dans un changement de voile juste avant le départ, l’écoute de son grand gennaker file dans l’eau et s’enroule autour de l’hélice et le navigateur a dû retourner au port. À son retour, il n'avait rien perdu sur ses poursuivants. "Ça a calé le moteur, ça bloquait l’écoute et ça empêchait le bateau d’être manœuvrable, explique le marin de 40 ans. Donc j’ai gardé l’équipe à bord avec moi, ce qui fait que je n’ai pas respecté le délai pour débarquer mes équipiers, et donc je ne pouvais plus prendre le départ comme les autres, même un petit peu en retard ! Du coup, j’ai demandé à bénéficier du protocole de départ décalé…"

EN IMAGES. Revivez la remontée du chenal des skippers

Au petit matin, ce lundi, c'est Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) et Justine Mettraux (Teamwork - Team SNEF) qui emmenaient la flotte. Le Segréen Fabrice Amedeo (Nexans - Wewise) pointe lui dans la deuxième moitié de course. Lui qui rêve avant tout de terminer ce Vendée Globe 2024.