Combrée. Des habitants demandent à la mairie d'agir contre la délinquance

La facture est salée et passe mal pour certains habitants de Combrée. Dans la nuit de samedi à dimanche, lors de la fête des Feux de la Saint-Jean à Combrée, plusieurs rues du village, les rues du Val d'Ombrée, François Adam et le secteur près de l'église ont été les théâtres de plusieurs actes de vandalisme. "Mon rétroviseur a été cassé, j'en suis à 700 € de devis", témoigne une riveraine, "une amie se retrouve avec 2 800 € de réparation", raconte la femme, excédée.

Selon nos informations, au moins 22 voitures auraient subi des actes de malveillance, "il y a des rétroviseurs cassés, des portières rayées et des antennes arrachées sur les voitures stationnées", nous a confirmé la mairie de Combrée. "Il y a eu plusieurs domiciles de pénétrés et des salons de jardin dégradés", confirme Pierrick Esnault, le maire d'Ombrée d'Anjou. La riveraine nous confie : "des habitants ont retrouvé des déchets dans leur piscine, des toboggan jetés, des piscines percées", une information qui a pu être vérifiée. Au total, pour le moment, 38 victimes auraient été recensées.

Une quinzaine de plaintes déposées

Selon nos informations, une quinzaine de plaintes ont été déposées à la gendarmerie de Segré-en-Anjou-Bleu, mais le parquet n'a pas souhaité confirmer ou communiquer sur cette affaire, "les gendarmes sont venus le lendemain pour prendre des empreintes", confie une habitante. Les victimes ont lancé une pétition qui recueille, à ce jour 16 signatures, pour demander à la mairie d'agir contre ces actes de délinquance, "on ne veut pas que ces actes restent impunis, on va se battre. On a quand même des factures qui sont élevées", explique celle à l'origine de cette pétition.

Ils se rassembleront devant l'hôtel de ville d'Ombrée d'Anjou ce samedi à 9h30, "demain, l'objectif c'est pouvoir rencontrer un élu ou convenir d'un rendez-vous pour savoir comment il compte mettre fin à la délinquance". De son côté, la mairie se dit prête à écouter la population, "on a envoyé la police municipale pour inciter les victimes à porter plainte. On a fait preuve d'action en recrutant un policier municipal, un deuxième arrive bientôt. Que ces gens soient excédés, je comprends, mais je ne vois pas en quoi la mairie serait responsable", précise Pierrick Esnault.