Démission du maire de Saint-Brevin : les élus appellent à une marche de soutien

Plusieurs élus d'Anjou et de la Mayenne ont réagit après la démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins. Le Parti socialiste et l'Association des maires de France appellent à une marche de soutien.

12 mai 2023 à 8h16 par Alexis Vellayoudom

photo d'illustration

Crédit : Epicioci - Pixabay

La démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins continue susciter l'émoi. Hier, le quotidien Ouest-France a confirmé que Yannick Morez, le maire de la commune du littoral de Loire-Atlantique, démissionnait de ses fonctions. Sa lettre de démission a été remise ce mardi 9 mai au préfet du département. L'édile a claqué la porte, non seulement à ses fonctions, mais aussi à sa ville. En cause, des insultes, des menaces de militants de l'extrême droite, en raison de l'installation d'un CADA, un centre d'accueil pour demandeurs d'asile sur sa commune. Une intimidation qui est allée jusqu'à l'incendie de sa maison. 


 

En Anjou et en Mayenne, les réactions ne se sont pas fait attendre. "Triste de voir Yannick Morez, maire de Saint-Brevin, démissionner suite à des agressions inacceptables. Soutien total à lui et sa famille, et à travers lui à tous nos maires, premiers élus au contact des citoyens. Stop à la violence qui n’a jamais sa place en démocratie", a écrit le député de Châteauneuf-sur-Sarthe/Angers, François Gernigon. Le maire de Château-Gontier, Philippe Henry, a posté de son côté : "Totale solidarité avec mon collègue maire de Saint-Brevin. Il est inadmissible que la sphère familiale subisse des pressions ou des dommages envers ceux qui se mettent au service de l'intérêt général".


 


Une marche de soutien


 


 Hier, le Parti socialiste et l'association des maires de France ont appelé à une marche de soutien le 24 mai. "Nous réitérons notre soutien au maire de Saint-Brevin-les-Pins, comme à tous ceux qui, en France, sont trop seuls face au déferlement de haine de l’extrême-droite. La République doit défendre ses valeurs et protéger citoyens et élus cibles de ces attaques immondes", a confié Guillaume Garot, député socialiste de la Mayenne.