Cartographie : 6 déserts médicaux en Mayenne, 2 en Anjou Bleu

Sur son site internet, le groupe privé le Guide Santé cartographie l'accès aux soins de premiers recours. La situation est particulièrement dégradée dans l'est mayennais, mais pas que.

Publié : 5 novembre 2020 à 14h43 - Modifié : 5 novembre 2020 à 16h34 par Coralie Juret

En Mayenne, les communes classées "désert médicaux" sont situées dans l'est du département, en lisiè

Crédit : www.le-guide-sante.org

Six communes mayennaises considérées comme déserts médicaux par le Guide Santé. Le site privé d’avis de patients a réalisé une cartographie de l’accès aux soins en Pays de la Loire, avec les données en open data de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) et de C@rtosanté.


Et selon le groupe, Bannes, Cossé-en-Champagne et Thorigné-en-Charnie, Saint-Aubin et Saint-Mars-du-Désert, Saint-Thomas-de-Courceriers sont à plus de 10 minute de voiture d’une pharmacie et plus de 30 minutes d'un établissement de soins d’urgences, l’accès à la médecine générale y est inférieur à 2,5 consultations par an et par habitant. Parmi les déserts médicaux de la région, le Guide Santé cite aussi Challain-la-Potherie et Loiré en Maine et Loire.


Selon le site, les Pays de la Loire comptent moins de 1% de déserts médicaux mais l'accès aux soins est très inégal comme en témoigne sa carte, les villes étant généralement mieux servis que les territoires ruraux : "A Villaines-la-Juhel, commune de 2855 habitants (53), on recense 2,1 consultations en médecine générale / an et / habitant, l’établissement proposant un service de soins urgents le plus proche est à 35 minutes de route. La commune compte deux médecins généralistes et une seule pharmacie."


Une carte qui prend cependant en compte uniquement les communes nouvelles et peut aussi masquer des disparités en leur sein.


Pour solutionner ce problème de désertification médicale, le groupe privé suggère le recours à la télémédecine, des maisons de santé plurisciplinaires, une meilleure coopération public/privé et la mise en place de bus de santé itinérants.