Cossé-le-Vivien : une maison de santé en 2020

Les élus du Pays de Craon et de Cossé-le-Vivien ont fait leur lettre au Père Noël : ce sera une maison de santé, livrée pour les congés de fin d'année prochaine. La troisième du territoire, qui offrira ainsi un accès équitable aux soins.

Publié : 14 novembre 2019 à 15h59 - Modifié : 14 novembre 2019 à 16h22 par Coralie Juret

Architecte, élus et professionnels de santé ont travaillé ensemble sur ce bâtiment presque exclusive

Crédit : CJ

Une troisième maison de santé en Pays de Craon : les travaux ont démarré depuis un mois à Cossé le Vivien, route de Cosmes. Un bâtiment de 900 m² réalisé par des entreprises mayennaises sera livré pour Noël 2020. La Communauté de communes finalise son grand projet "Pôle santé" et répond à un besoin. 


"Il y a déjà une maison de santé à Craon et à Renazé", explique le président de la communauté de communes Patrick Gaultier. "L'enjeu, c'est que tous les habitants du territoire aient accès à la santé". Le Pays de Craon n'est pourtant pas un désert médical mais "on l'a frôlé", avoue le président, "nous avons réagi depuis 2010". Deux médecins cosséens approchent d'ailleurs de l'âge légal de la retraite.





Au total ce sont 13 professionnels qui vont s'installer dans un an : 4 médecins, 2 cabinets infirmiers, des podologues, orthophonistes et un kiné. Un projet à 1,4 million d'euros cofinancé par l'Etat, la Région et le Département sous la maîtrise d'ouvrage de l'intercommunalité. 


Le bâtiment de plain-pied situé en deuxième rideau, route de Cosmes, comptera une quizaine de cabinets et un studio de garde pour les médecins, ainsi que 180 m² de panneaux solaires. La maison de santé "sera pourvue de panneaux photovoltaïques et d'une chaufferie bois", détaille son architecte Patrick Malbois, de l'atelier Bleu d'archi. "Elle sera très peu consommatrice en énergie, très en-dessous de ce qu'on pouvait avoir avant".





Un projet attendu depuis une bonne dizaine d'années, qui permettra de "travailler en coordination" auprès d'une population plus nombreuse et vieillissante, explique Marina Roulin, infirmière libérale.