Sud-Mayenne : une ministre pour la transition écologique

La secrétaire d'Etat à la transition écologique s'est rendue à Ballots, Peuton et Azé hier dans le cadre de la signature d'un Contrat de transition écologique avec le GAL sud-Mayenne.

Publié : 25 octobre 2019 à 11h25 - Modifié : 28 octobre 2019 à 15h50 par Coralie Juret

La secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon ce jeudi 24 octobre à Azé, pour la signature du contrat de tr

Crédit : CJ

Des changements de pratiques agricoles pour contribuer à la transition écologique. Ils étaient présentés à Emmanuelle Wargon, hier en Mayenne à Ballots et Peuton, dans deux exploitations agricoles labellisées "Haies" pour l'exploitation de bois durable bocager et "Bas Carbone", avec la vente de certificats pour ceux qui souhaitent compenser leurs propres émissions.


Alors que la secrétaire d'Etat à la transition écologique a condamné l'agribashing, à l'instar de la présidente de Région Christelle Morançais, nous lui avons demandé si ces labels pouvaient être une réponse à la crise que traversent les agriculteurs. "Oui, je pense que le label "bas carbone" et le label "haies" sont une réponse. Après c'est une crise profonde à laquelle on ne peut pas dire que juste deux labels suffisent, mais ça va dans la bonne direction", répond Emmanuelle Wargon.





Emmanuelle Wargon a aussi signé le Contrat de transition écologique du GAL Sud-Mayenne, 1,4 millions d'euros sur trois ans pour développer la mobilité durable, améliorer l'alimentation, la qualité de l'eau, la biodiversité et la performance énergétique de l'habitat dans les trois communautés de communes du Pays de Château-Gontier, du Pays de Craon et de Meslay-Grez.



Les trois communautés de communes sud-mayennaises (ici leurs présidents Bernard Boizard, Patrick Gaultier et Philippe Henry) sont signataires de ce contrat de transition écologique via le GAL sud-Mayenne.



Un animateur va être recruté sur le volet alimentaire annonce le président du GAL. "On va mettre en oeuvre les 25 fiches actions prévues dans le projet alimentaire territorial, ça a un effet levier évident avec une série d'action autour du manger local, la promotion des circuits courts, la structuration des secteurs de distribution..." énumère Vincent Saulnier.





En matière de mobilité durable, le GAL va aussi pouvoir "doubler sa capacité de location longue durée de vélos à assistance électrique pour les salariés", et accompagner "la création de plans de déplacements d'entreprises".