Stade lavallois : méconnaissable, Laval passe à côté de son sujet à Valenciennes.
Le Stade lavallois s'est montré sous un mauvais jour à Valenciennes après une semaine à trois matches (3-1). De grossières erreurs ont plombé les Tango.
3 février 2023 à 23h09 par Cyprien Legeay
Zakaria Naidji a pourtant permis à Laval d'y croire.
Crédit : n
Il n’aura fallu que quelques secondes pour savoir que la soirée allait être longue pour les Tango. Dès les premières minutes, Bryan Goncalves sauvait un ballon sur sa ligne (3’). Quelques secondes, plus tard, Alexis Sauvage s’interposait devant Adrian Grbic (4’).
Des actions qui donnaient le ton de cette partie. Complètement à côté de la plaque, Laval concédait un penalty sur une faute grossière de Kévin Tapoko (16’). Bien qu’en-dehors de la surface, elle venait punir des Lavallois aphones. Adrian Grbic ne se faisait pas prier pour donner l’avantage aux siens (1-0, 11’).
Les Valenciennois enfonçaient le clous quelques minutes plus tard quand Noah Diliberto récupérait un ballon d’Adrian Grbic qui semblait en position de hors-jeu (2-0, 16’). Deux buts certes contestables d’un point de vue réglementaire, mais pas au niveau de la physionomie du match.
L'espoir puis le désespoir
En deuxième période, on pensait voir des Lavallois conquérants, dans l’intensité, mais il n’en a rien été. Plus offensifs, face à une formation qui a reculé, les Tango n’ont pas pour autant été meilleurs. Il relève même du miracle que Laval se soit donné le droit d’y croire en fin de partie avec ce but de Zakaria Naidji sur un service d’Edson Seidou, deux joueurs entrés en cours de jeu (2-1, 82’).
Malheureusement, Laval était coupé dans son élan par une grossière erreur d’Alexis Sauvage. Le gardien sortait à 40m de ses buts, mais manquait son contrôle devant Floyd Ayité. Ce dernier frappait de loin, dans la cage vide (3-1, 90’+3).
Une défaite méritée pour une équipe de Laval sans relief, en manque d’intensité, de révolte et d’envie. Une soirée à oublier.