Stade lavallois : sans idées offensives, Laval s'incline face à Pau

Dans une partie fermée, promise au match nul, le Stade lavallois a perdu pour la quatrième fois de suite face à Pau (0-1).

10 septembre 2022 à 21h56 - Modifié : 10 septembre 2022 à 21h58 par Cyprien Legeay

Les Lavallois de Zakaria Naïdji étaient évidemment déçus en fin de rencontre.

Crédit : Nicolas Geslin

Quasiment inoffensifs, sans idées quand il s'est agit d'attaquer, les Lavallois ont de nouveau rendu les armes face à Pau. Pendant 87 minutes, les Tango se sont contentés du point du nul, sans jamais vraiment montrer une volonté de s'imposer. Ils ont finalement été punis en toute fin de partie par un but et une nouvelle erreur de placement défensive.


Dès la première période, le Stade lavallois a annoncé le couleur en jouant bas, se projetant peu et répétant de longues phases de possessions. Des moments importants, utiles, mais qui traduisaient aussi la volonté de ne prendre aucun risques. Stériles, ces phases de possessions n'ont jamais abouti à une situation dangereuse.


 


Frapolli : "On est inquiet"


 


En fait, Laval n'a jamais vraiment mis le nez à la fenêtre hormis sur des incursions dangereuses dans la surface de Zakaria Naïdji et Dembo Sylla. En deuxième période, les Palois appuyaient sur l'accélérateur et mettaient sous pression les Tango. C'est pourtant à ce moment précis que Julien Maggiotti s'offrait une occasion en or, de l'extérieur du pied, en obligeant Alexandre Olliero à la parade (49').


En fin de partie, Laval reprenait même du poil de la bête, par intermittence, et se donnait plusieurs situations chaudes. Mais c'était Pau qui avait le dernier mot quand Mons Bassouamina se jouait de deux défenseurs pour finir en deux-temps (87'). Toute la défense lavalloise était dépassée... « On sentait qu'il ne fallait pas faire l'erreur de trop, que ça pouvait se décider sur un coup de pied arrêté... A la 88e, on a plus l'impression qu'on peut faire 0-0, ou marquer, que prendre un but. C'est très dur à avaler », disait Olivier Frapolli après la rencontre.


Dans une partie où les deux équipes méritaient le match nul, tout a basculé du mauvais côté. Car Pau, il ne faut pas se mentir, ne méritait pas beaucoup plus que Laval. De quoi rendre Olivier Frapolli inquiet ? Sa réponse : « On est inquiet car on voit l'impuissance qu'on a à peser sur certaines équipes offensivement. Maintenant, c'est le début du championnat, la saison est encore très longue. Mais il ne faut pas se voiler la face non plus et repartir au travail. »