Coupe de France : le Stade lavallois s'incline aux tirs au but à Quevilly-Rouen
Le Stade lavallois peut nourrir des regrets après son élimination de la Coupe de France. Les Tango ont même était les plus méritants sur la pelouse de Quevilly-Rouen (1-1, 4-2 tab).
18 décembre 2021 à 22h11 par Simon Lelièvre
« C'est rageant... On avait le match en main. » Ce sont les mots d'Olivier Frapolli, le technicien lavallois. Les mots de Bruno Irlès, l'entraîneur de Quevilly-Rouen ? « Si nous reproduisons le même genre de prestation, nous allons dans un mur ».
Et pourtant, c'est bien les Quevillais qui l'ont emporté. Une victoire pas volée, mais aux points, le Stade lavallois était devant lors de ce 16es de Coupe de France. Car les Tango ont longtemps fait la course en tête. Ils avaient ouvert le score sur un centre de Yohan Brun que Julien Maggiotti était venu couper au deuxième poteau (16', 1-0).
Une première période de qualité
Un score logique notamment au terme d'une première période aboutie. Les protégés d'Olivier Frapolli allaient chercher leurs adversaire haut, avec une première ligne agressive. En phase de possession, les passes étaient justes, les combinaisons faciles et les transitions réussies.
Dans le deuxième acte, Laval avait plusieurs fois l'occasion de faire le break malgré une baisse de régime. Geoffray Durbant ratait le 2-0 quand son extérieur du pied tapait la barre (53'). La rentrée de Kader Nchobi apportait de la vitesse et le feu-follet pouvait espérer obtenir un penalty mais l'arbitre ne bronchait pas.
"Nous avons des regrets"
De leur coté, les Normands se montraient plus entreprenants, sans pour autant inquiéter vraiment Maxime Hautbois. Le portier lavallois était mis une première fois en alerte quand il sortait parfaitement sur Duckens Nazon, l'ancien attaquant du Stade lavallois. Il était sollicité pour la seconde fois sur le but Quevillais. L'ex-avant centre lavallois profitait d'une déviation involontaire de Pierrick Cros pour ajuster le gardien tango (72', 1-1). « Sur une action, un ballon dévié, ils font la différence, pestait Olivier Frapolli. Nous avons des regrets car on a eu la balle de 2-0 juste avant. »
La fin de match était moins animée, les deux équipes essayaient de porter le coup fatal. Mais c'était bien la séance de tirs au but qui départagerait les deux formations. A ce jeu là, QRM se montrait plus fort en convertissant quatre tentatives sur cinq. De leurs côtés, Julien Maggiotti et Jimmy Roye manquaient leurs essais (1-1, 4-2 tab). Le rêve s'arrête là pour les Mayennais. Et c'est cruel tant ils auraient mérité de poursuivre l'aventure.