Hôpital de Pouancé : Florence Dabin souhaite que l'ARS "arrête de fermer des services"
Hier, Florence Dabin, présidente du Conseil départemental du Maine-et-Loire, était en visite sur le canton de Segré. L'occasion d'échanger avec les élus sur les sujets du territoire et notamment l'avenir de l'hôpital de Pouancé.
Publié : 14 septembre 2022 à 9h48 - Modifié : 14 septembre 2022 à 9h52 par Alexis Vellayoudom
C'est l'une des inquiétudes des habitants, mais aussi des élus, l'avenir des services hospitaliers de Pouancé. Hier, lors de la visite cantonale de Florence Dabin, présidente du Conseil départemental, ils l'ont interrogé sur sa position.
"J'ai l'intention de me battre pour défendre ce territoire" - Florence Dabin, présidente du Conseil départemental
"C'est important qu'on garde des services dans notre département, qu'on arrête de fermer à longueur de temps des services sans apporter une offre de substitution ou en complémentarité. Parce qu'à un moment donné, moi, je veux bien m'adapter à différentes choses, monsieur Coiplet répond sûrement à des exigences et des commandes à un autre niveau, mais c'est important en tant qu'élu que l'on se batte, qu'on les sensibilise, pour qu'on arrête d'avoir une angoisse d'avoir une difficulté médicale parce que pour finir la seule solution, c'est de ne pas tomber malade", a répondu Florence Dabin.
La présidente du Conseil départemental assure qu'elle va rencontrer Jean-Jacques Coiplet, le directeur de l’Agence régionale de santé, pour en échanger à ce propos.
Des inquiétudes à répétition
Tout a commencé à l'été 2021 lorsque l'hôpital de Châteaubriant, dont dépend Pouancé, s'interrogeait sur le maintien du centre de soins infirmiers ou passer le relais au secteur libéral. Les élus et près de 500 pouancéens s'étaient alors mobilisés pour le biais d'une pétition papier. Première alerte.
La seconde arrivera en avril 2022. On apprend alors la fermeture expéditive pour 5 mois à 6 mois des services de Soins de suite et Réadaptation et de l'Unité Cognitivo-comportementale, la seule du département, faute de personnel. Deux services qui un an auparavant avaient déjà fermé 4 mois. Au total, 27 lits ont été supprimés et 36 agents redéployés. "Marre d'être la variable d'ajustement" avaient scandé la centaine de personnes réunie le 4 avril pour manifester.
Depuis, les deux services n'ont pas rouvert à Pouancé, "ils ne rouvriront peut-être qu'en novembre", informe Marie-Jo Hamard.