JO de Paris 2024. Sounkamba Sylla et ses soutiens veulent "aller toucher le rêve jusqu'au bout "

À quelques heures de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, les athlètes se préparent à monter sur les bateaux pour remonter la Seine. Parmi eux, la Mayennaise Sounkamba Sylla, malgré un contentieux sur le port de son foulard avec la délégation, les deux partis ont finalement trouvé un accord, ça sera une casquette. "Je trouvais ça vraiment injuste de ne pas participer à cette cérémonie. C'est l'ouverture des Jeux, il y en aura qu'une seule, c'est à Paris, sur la Seine. C'est vraiment un événement incroyable, je voulais vraiment y participer et j'estimais dans mon droit de pouvoir le faire", explique la Lavalloise. Une fois le débat clos, la sprinteuse lavalloise du relais 4x400 mètres féminin et mixte peut désormais se concentrer sur ses Jeux. Avant de partir, elle a pris un dernier bain de foule à Laval, auprès de ses supporters et de son Comité de soutien. 

Une vingtaine de proches pour l'encourager à Paris

Sounkamba Sylla a pris le temps de saluer chaque personne venue, dont plusieurs ont joué un rôle dans sa sélection pour Paris 2024. Parmi elles, Pascal Bisson, membre de son club le L2A 53. "C'était la seule féminine du relais 4x400 m qui travaillait encore. On lui a fait comprendre que pour ne pas louper l'échéance de Paris, il fallait qu'elle passe un cap et qu'elle prenne le risque. Ça ne l'empêche pas de travailler, mais ça la libère pour bien récupérer, travailler la nutrition, plein de petits détails". Des aménagements nécessaires à une athlète professionnelle. "C'est ses entraîneurs de la section athlétisme, ils lui ont fait prendre conscience de ses qualités athlétiques. Elle a pris confiance en elle, on a vu une explosion de ses performances", constate de son côté Bruno. 

Son ancien professeur de sports au collège Jules Renard est ravi de la voir arriver à ce niveau. "Je suis très fier d'elle de son parcours, c'est une fille du quartier, d'ici. Qu'elle participe aux Jeux olympiques à Paris, c'est l'apothéose". Un soutien que la sprinteuse n'oubliera jamais. "Je n'entraîne pas ici, je ne vis plus ici, mais je suis toujours soutenu par le club, moralement, financièrement. J'ai couru et progressé, mais beaucoup de personnes m'ont aidé à ça. Dans ma vie, je ne me serais jamais dit que j'allais être qualifiée au JO, une fois, maintenant deux fois, maintenant, il faut aller toucher le rêve jusqu'au bout". Pour ça, Sounkamba Sylla donne rendez-vous les 3 et 10 août lors des finales du 4x400 m féminin et mixte, une échéance où là, encore, la Lavalloise pourra compter sur ses supporters. Ils seront une vingtaine à faire le déplacement.