Maine-et-Loire. Les bovins de 177 communes sous surveillance de la MHE

On l'appelle vulgairement "la Covid de la vache" pour ses symptômes de difficultés respiratoires. La MHE, maladie hémorragique épizootique, continue de se répandre en France. Virale, mais non-transmissible à l'homme, elle est transmise par des moucherons piqueurs. Elle touche principalement les ruminants domestiques et sauvages, et entraîne de la fièvre, des œdèmes et fait baver les bovins. Depuis septembre, le Sud-ouest subi de plein fouet cette épidémie, un foyer vient d'être détecté en Loire-Atlantique. Le Maine-et-Loire et la Mayenne prennent des mesures. 

Renforcement de la surveillance

En Anjou, les bovins de 177 communes sont sous surveillance, 152 communes sont concernées en Mayenne, notamment au Sud du département, puisqu'elles se trouvent dans le périmètre de 150 km décrété par les autorités sanitaires. Des mesures de précautions sont prises notamment la surveillance accrue par les vétérinaires et le mouvement d’animaux qui devient strictement encadré. "Le principe général est que les bovins, ovins, caprins ou cervidés d’élevages (espèces sensibles) ne puissent pas sortir de la zone régulée. Une liste de dérogations est toutefois établie pour des mouvements spécifiques d’animaux, tel que l’envoi à l’abattoir par exemple [...] tout animal amené à quitter la zone régulée doit préalablement avoir fait l’objet d’un test individuel de dépistage en laboratoire attestant l’absence de contamination, en complément d’une désinsectisation.", explique la préfecture du Maine-et-Loire.  

Un plan d'action pour limiter l'impact de la maladie pour les filières bovine et ovine est en cours de déploiement.