Coup d'arrêt pour la ferme éolienne du Pays de Flée
La cour administrative d'appel de Nantes a donné raison à l'association Bien vivre dans le pays de Flée. Le projet est à l'arrêt.
Publié : 17 novembre 2020 à 16h01 - Modifié : 19 novembre 2020 à 9h11 par Alexis Vellayoudom
Coup d’arrêt pour la ferme éolienne du Pays de Flée. Suite à un recours déposé par l'association Bien vivre dans le Pays de Flée, le centre équestre Poney Evasion, son responsable Loïc Edon et douze riverains, la cour administrative d’appel de Nantes a annulé l’arrêté du préfet de Maine-et-Loire du 28 février dernier, qui autorisait l’exploitation de ces éoliennes dont le porteur de projet est Vinci Construction.
Un manque d'information
Sauf que Vinci Construction n'est pas producteur d'électricité, ni exploitant du parc éolien, et la société Ferme éolienne du pays de Flée devait être cédée intégralement à une entreprise, "non identifiée à ce jour", précise la cour, avant d'ajoute, "en l'absence de toute indication sur l'entreprise spécialisée [...] le préfet ne disposait pas d'informations suffisamment certaines permettant d'apprécier si l'exploitant disposera en cours d'exploitation des capacités techniques et financières pour mener à bien le projet".
Les plaignants soutiennent que "l'étude d'impact est insuffisante en tant qu'elle porte sur les mesures compensatoires paysagères et environnementales, sur l'étude des effets cumulés avec d'autres projets éoliens [...] sur l'appréhension des impacts du projet sur les activités équestres et équidés", peut-on lire sur l'arrêté de la cour administrative de Nantes.
La décision peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation dans un délai de 2 mois. En attendant, le projet est stoppé et à l’arrêt. Pour rappel, le projet de la ferme éolienne du Pays de Flée concerne trois éoliennes, au départ, le projet en comptait quatre, deux sur Saint-Sauveur-de-Flée et une sur la Ferrière-de-Flée