Paris 2024 : Steven propose sa candidature pour être porteur de la flamme olympique en Anjou

Ce Segréen de 28 ans, passionné par l'olympisme, veut vivre les Jeux olympiques de Paris 2024 de l'intérieur. Il rêve de porter la flamme olympique lors de son passage en Anjou et met tout en œuvre pour y arriver.

Publié : 24 mai 2023 à 10h08 - Modifié : 24 mai 2023 à 11h33 par Alexis Vellayoudom

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Steven Ossant veut rêve de porter la flamme olympique
Crédit : Alexis Vellayoudom

Son rêve, c'est de vivre au plus près les Jeux olympiques de Paris 2024. À un an du passage de la flamme en Anjou et en Mayenne, cet habitant de Segré met tout en oeuvre pour être porteur de la flamme olympique. Il soumet sa candidature sur les villes d'Angers et du Lion d'Angers.

 

Volontaire et coureur du Marathon pour Tous

 

Sa passion pour le sport et l'olympisme, il la vit depuis plusieurs années. À 28 ans, Steven Ossant se souvient : "cette passion est arrivée aux Jeux olympiques d'Athènes 2004 avec la médaille d'or de Laure Manaudou. J'ai aussi toujours suivi mon idole Zinédine Zidane, ce qu'il a réalisé en 2006. Aujourd'hui, le sport, c'est un moteur pour faire face au quotidien". Un quotidien pas toujours simple, Steven souffre d'un handicap invisible au dos, mais le Segréen s'accroche, "quand j'ai un rush compliqué ou une difficulté, je me dis que ferait un Kévin Mayer à ma place. En 2020, il a fini vice-champion olympique en étant blessé à la sixième épreuve. Que ferait un Kylian Mbappé, il me dirait, vas'y gamin ne lâche pas, tu vas y arriver. Ok, t'es issu des quartiers, mais c'est pas pour autant que c'est un frein. Je m'inspire de toutes ces stars". 

 

"Ça serait l'aboutissement d'un rêve"
Crédit : Alexis Vellayoudom

 

C'est donc tout naturellement que l'enfant de la Roseraie souhaite vivre ces Jeux de Paris de l'intérieur. L'équipier polyvalent, chez une grande enseigne de restauration rapide, veut devenir volontaire lors de l'événement à Paris. Secrètement, il espère intégrer l'équipe du club France dans le village olympique, "j'ai bon espoir". Mais Steven Ossant a déjà une victoire à son actif, celle de participer au Marathon pour Tous, "j'ai mon dossard, c'est vraiment une fierté", se félicite le jeune homme. 

 

Porteur de flamme et pourquoi pas ?

 

Il se lance maintenant dans son plus grand défi, devenir porteur de la flamme olympique. Le Segréen croit en ses chances : "ça serait l'aboutissement d'un rêve. Pour moi, c'est la boucle qui serait bouclée. J'ai fait un service civique au Comité olympique où j'ai développé les valeurs olympiques, la pratique du sport pour Tous, les seniors, les personnes en situation de handicap. On a organisé, pour la première fois, un tournoi régional de sport adapté. On a pu le voir avec le Marathon pour Tous que les Jeux olympiques, c'est pour tous. C'est ce que Pierre de Coubertin voulait quand il les a créés, c'était que l'olympisme soit universel pour tous". Le jeune homme justifie aussi son parcours par plusieurs années d'arbitrage au sein du district de football du Maine-et-Loire ou encore en tant que lauréat de l'Institut d'engagement. 

 

Permettre à tout le monde d'être porteur de la flamme olympique
Crédit : Alexis Vellayoudom

 

Pour lui, le rôle de porteur de flamme doit être ouvert à tous :  "c'est souvent des personnalités connues. Et Pierre de Coubertin dit "l'important, c'est de participer. Le sport pour tous". Et pour moi, le porteur de la flamme olympique, ça peut être une personne qu'a 90 ans, une personne en situation de handicap, ça peut être un smicard comme je le suis, un jeune engagé comme je le suis, quelqu'un d'engagé qui vit en rase campagne comme je le suis. Et en récompensant mon parcours, on envoie un message à la population en disant, si tu es arbitre de foot, tu peux un jour porter la flamme olympique, si tu fais un service civique, tu peux parvenir à ton rêve. C'est vraiment ce parcours-là qu'on récompense. Et j'espère qu'on oubliera pas les valeurs de l'olympisme et que l'olympisme concerne tout le monde". 

Steven sait que le parcours jusqu'à la flamme sera jonché d'obstacles, mais il conserve une lueur d'espoir qui pourrait embraser l'opinion. En attendant, sa passion continue de le consummer, il sera bénévole sur le stand animation des Championnats du monde de para-athlétisme du 8 et 17 juillet.