Segré. Le Cargo co-signe une tribune pour demander "la réouverture rapide" des lieux culturels

Dans une tribune, les Partenaires Culturels du Grand Ouest demandent à l'Etat la réouverture des lieux culturels. Le Cargo de Segré, le théâtre Le Kiosque de Mayenne, le Théâtre de Laval et la 3'E d'Ernée font partie des signataires.

Publié : 16 mars 2021 à 12h55 - Modifié : 16 mars 2021 à 13h18 par Alexis Vellayoudom

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"La France deviendrait-elle le pays non plus de l’exception, mais de l’exclusion culturelle ?", c'est la question posée par les 38 cosignataires des Partenaires Culturels du Grand Ouest qui rassemble des lieux culturels de la Bretagne et des Pays de la Loire. Parmi les signataires, le Cargo de Segré, le Théâtre de Laval, le théâtre Le Kiosque de Mayenne et la 3'E d'Ernée.


"Nous revendiquons le caractère essentiel de notre activité"


Dans cette tribune, les signataires expliquent qu'ils servent l'intérêt général et contribuent à l'émancipation individuelle. Les différents lieux considèrent que la dangerosité des lieux culturels n'a pas été démontrée, "dans la note du conseil scientifique du 26 octobre 2020 préparant le conseil de défense du lendemain, il était clairement notifié que "dans les musées, les cinémas et les théâtres, le risque de propagation du virus est très faible"".



Les différents directeurs-rices disent ne pas comprendre l'argument économique, "les activités culturelles représentent un intérêt économique significatif puisque la culture contribue sept fois plus au PIB français que l'industrie automobile". Ils insistent aussi sur les aides aux intermittents, "nous condamnons l'insuffisance du régime d'indemnisation proposé aux intermittents du spectacle et le caractère disparate et non critérisé de l'appui financier de l'Etat aux lieux culturels".


"Nous déplorons une absence de visibilité"


Enfin, les signataires dénoncent le manque de visibilité et le nombre incessant de réorganisation auxquelles ils ont dû faire face. Ils demandent la réouverture rapide des lieux culturels et l'aménagement des conditions d'accueil, "il ne s'agit plus de monde d'avant, ni de monde d'après, mais de monde d'avec. Il faut vivre avec le virus, nous dit-on, alors vivons avec lui".