Stade lavallois : Mamadou Diallo doit convaincre après neuf mois sans jouer

Le Stade lavallois a mis à l'essai Mamadou Diallo, un attaquant de 28 ans, qui n'a pas joué depuis neuf mois. D'autres noms gravitent autour du club.

7 décembre 2022 à 11h59 par Cyprien Legeay

Photo d'illustration
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Crédit : Nicolas Geslin/Oxygène Radio

Olivier Frapolli et les dirigeants lavallois ne s'étaient pas cachés pendant la trêve de la Coupe du monde, l'objectif d'avoir un joueur à l'essai à la reprise était affiché. Déjà à la recherche d'un attaquant, le Stade lavallois a dû élargir ses recherches à un milieu offensif capable de suppléer Julien Maggiotti, dont la saison est terminée.

Une tâche difficile pour Laval qui doit passer deux joueurs dans une enveloppe budgétaire (confortable) prévue pour une seule recrue. La prospection est donc longue même si Olivier Frapolli expliquait, dans une interview à Oxygène Radio, que "des discussions" pour "des profils intéressants" étaient en cours.

L'un des profils se nomme donc Mamadou Diallo. A 28 ans, cet attaquant capable d'évoluer sur tout le front de l'attaque doit retrouver du rythme. L'international guinéen (2 sélections) n'a plus joué depuis le mois de mars dernier et une grave blessure à l'entraînement. Son essai doit se poursuivre toute la semaine et le joueur pourra montrer de quoi il est capable à QRM, en amical, ce samedi (16 h). Quelques renseignements pris, Mamadou Diallo, gaucher, est un joueur capable de percuter et de donner de la vitesse au jeu.

 

Des noms mais pas de finalisations

 

D'autres noms ont également été évoqués ces derniers jours notamment celui de Yoann Le Méhauté, milieu offensif de Cholet. Selon nos informations, le joueur n'a pas eu de contact avec le club mayennais. De là à dire que Laval n'a pas regardé son profil, il y a une différence. Kapit Djoco, lui, devrait s'engager au Havre même si son nom a été associé à Bastia ou Laval. Laurent Lairy, le président du Stade lavallois, avait lui-même annoncé dans Ouest-France que la piste n'aboutirait pas. "Dans les trois piliers humains, financiers et sportifs, il y en avait un qui ne nous convenait pas", a-t-il expliqué au quotidien.