Stade lavallois. Sam Sanna : "On n'est pas à notre place"

Seulement 5 jours après la défaite amère face aux Girondins de Bordeaux, les Lavallois s'en vont à l'assaut des Alpes. Face au Grenoble Foot 38, ils tenteront d'engranger des points pour grimper au classement.

Publié : 7 octobre 2022 à 16h00 - Modifié : 7 octobre 2022 à 16h08 par Alexis Vellayoudom

Sam Sanna SLMFC_17 07 22_CL
Face à Bordeaux, le milieu de terrain a fait son retour sur les terrains
Crédit : Cyprien Legeay

La défaite est encore amère, la pilule difficile à avaler, "on a la sensation de se faire voler surtout contre une équipe comme ça. On aurait au moins mérité le nul, voire plus", confie Kader N'Chobi. Pourtant, 5 jours après, les Lavallois vont devoir aller de l'avant avec un long déplacement à Grenoble. Les Tango pourront compter sur Anthony Gonçalves, de retour de blessure. 

 

Un match fermé contre Grenoble ? 

 

Avec un seul point pris à domicile, les Lavallois s'en vont à l'assaut des Alpes pour tenter de grimper au classement. Le GF 38, 11ème avec trois points d'avance sur les Tango, est l'une des pires attaque du championnat (8 buts), mais dispose d'une défense qui peut s'avérer solide (10 buts encaissés). Les Isérois ont d'ailleurs 5 clean sheets avec souvent des matchs étriqués (ndlr : deux victoires 1-0 et trois 0-0). Olivier Frapolli, le coach lavallois, analyse : "j'ai vu qu'ils changeaient beaucoup d'organisation. C'est l'équipe qui a le plus changé depuis le début de la saison. S'ils jouent à 5 ou à 3 comme nous, ça peut un peu geler les débats. C'est une équipe très performante sur les contres. Ils ont marqué les 3/4 de leurs buts sur des transitions et des contre-attaques. Ils ne font pas partie des équipes qui ont les temps de possession les plus importants". 

 

Olivier Frapolli analyse le Grenoble Foot 38
Crédit : Alexis Vellayoudom

 

Sans victoire à domicile, les joueurs d'Olivier Frapolli doivent continuer de prendre des points à l'extérieur. Et les Lavallois pourront compter sur le retour de Sam Sanna. Le milieu lavallois a fait son retour sur les terrains ce lundi contre Bordeaux, "j'étais plein de motivation avec l'envie de mouiller le maillot. Je pense que je suis à 100 %. Je me sens prêt à commencer un match", indique le joueur prêté par le Toulouse FC. 

"On n'est pas à notre place", confie Sam Sanna
Crédit : Alexis Vellayoudom

 

Le Pitchoun est conscient que son équipe a les qualités pour grappiller des places au classement : "c'est une Ligue 2 très homogène, je trouve qu'elle se rapproche du bas de tableau de Ligue 1. On n'est pas à notre place, comptablement on aurait pu être mieux. Notamment à domicile, on fait des matchs qui sont ouverts, on pose beaucoup de problèmes aux adversaires. On a eu des gros adversaires, je pense à Metz, au Havre et Bordeaux. Le championnat est dur, donc si on est là, c'est que pour le moment, on ne mérite pas mieux, mais j'espère qu'on va élever notre efficacité pour aller chercher plus haut. Je pense qu'on a notre place dans ce championnat". 

 

Le Stade lavallois encore en quête d'un attaquant

 

Toujours à la recherche d'un attaquant, depuis mardi, le Stade lavallois a mis à l'essai Vinni Triboulet, 23 ans, resté libre après son passage à Nancy et auteur de 7 buts et 5 passes décisives en 59 matchs de Ligue 2, "c'est un profil un peu différent, moins athlétique, par contre, c'est plus dribbleur. Il a fait une très belle saison, il y a 2 ans à Nancy. Ca fait partie des options qui sont intéressantes à étudier. Il est dans une forme correcte. Il s'est entretenu aux Pays-Bas dans une structure. Après comme tous les joueurs à ce moment de l'année, il manque forcément de compétition et de matchs, ça c'est un petit problème", constate Olivier Frapolli. Une décision sera prise à la fin de semaine.

 

Pour le moment, le club dispose de seulement trois attaquants valides, Geoffrey Durbant, Kader N'Chobi et Zakaria Naidji. Côté infirmerie, Sébastien Da Silva a repris la course, mais reste très juste, alors que Steven N'Simba sera absent plusieurs mois, "c'est urgent, mais c'est pas parce que c'est urgent qu'on doit faire n'importe quoi. Il faut pas se tromper. Heureusement, on a un Julien qui est aujourd'hui meilleur buteur du club donc on a quatre joueurs offensifs véritablement. Plus des pistons qu'ont été offensivement intéressant", lâche Olivier Frapolli.