Inondations.  « Vers une reconnaissance rapide de l'état de catastrophe naturelle », annonce Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique

Les récentes inondations qui ont touché la Mayenne et notamment le sud du département vont être reconnues comme "catastrophe naturelle" a annoncé ce vendredi, à Craon, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu.

21 juin 2024 à 10h44 - Modifié : 21 juin 2024 à 13h42 par Cyprien Legeay

L'état de catastrophe naturelle va être reconnu en Mayenne.

Crédit : Oxygène Radio

Après l'épisode orageux et les fortes précipitations qui ont touché la Mayenne, Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique et de la cohésion de territoires était à Craon ce vendredi. Devant les pompiers, les élus et les personnes qui se sont mobilisés depuis plusieurs jours, il a annoncé qu'il y aura "une activation rapide de la reconnaissance de catastrophe naturelle". Ce dispositif permet l'indemnisation des dommages directement causés aux biens assurés. "C'est un signal de reconnaissance pour ensuite permettre aux dossiers des assurances, une accélération et une meilleure reconnaissance", a confié Christophe Langouët, maire de Cossé-le-Vivien, qui en avait fait la demande ce mercredi. Même si pour le président du Pays de Craon, le bras de fer  commence avec les assurances, "un expert nommé un mois après l'incident, ça paraît inconcevable. J'entends bien que chacun à des obligations, mais là, il faut vraiment faire le maximum pour ces gens retrouvent un équilibre de vie dans leurs maisons". 


 


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Ce vendredi matin, la décrue est en cours dans la commune de Craon, qui a été la plus touchée par ces pluies diluviennes. L'Oudon, qui est sortie de son lit dans la nuit de mercredi à jeudi, était mesurée à 2m31 à 9h. Le niveau baisse de 5 cm par heure. Les rues inondées jeudi ne l'étaient plus ce vendredi. Au total, à Craon, les secours ont dénombré 294 sinistrés et 145 interventions ce jeudi. Les 300 foyers privés d'électricité peuvent espérer en retrouver avant le début du week-end.