Brexit reporté : "la population en a marre"
Il y aura finalement des élections législatives anticipées le 12 décembre, le nouveau parlement aura ensuite jusqu'au 31 janvier pour ratifier l'accord de sortie de l'UE. Le week-end dernier, un Combréen manifestait parmi un million de "Remainers" à Londres.
Publié : 29 octobre 2019 à 11h00 - Modifié : 30 octobre 2019 à 8h18 par Alexis Vellayoudom
Keith Bloomfield (à droite) pendant la manifestation du 19 octobre à Londres
Crédit : Keith Bloomfield
« Cette assemblée ne peut plus retenir ce pays en otage ». Déclaration de Boris Johnson devant le parlement britannique hier. Les députés ont refusé l’organisation d’élections législatives anticipées avant de l'acceptée. Le parlement paralyse le pays avec un accord de sortie de l'UE toujours pas ratifié. Alors que va-t-il se passer ?
Keith Bloomfield, ancien ambassadeur de la couronne britannique au Népal, répond : « on continue à débattre de la loi qui approuve l’accord Johnson. Il y aura des amendements proposés, par exemple, rester dans l’union douanière. Ils vont avoir pour effet d’annuler l’accord », explique l’ancien ambassadeur installé à Combrée, entre Pouancé et Segré.
Finalement, des élections législatives auront lieu le 12 décembre prochain. Boris Johnson espère faire émerger une majorité pour terminer le processus du Brexit.
La semaine dernière, Keith Bloomfield manifestait à Londres comme un million d’autres britanniques. Il décrit le climat qui règne outre-Manche. « La population britannique en a marre de ne pas avoir de solutions à ce problème […] les députés sont prêts à voter pour l’accord Johnson, même si celui-ci est plus dur que l’accord de Theresa May, uniquement parce qu'ils en ont ras-le-bol. »
Hier, l’Union Européenne a accepté un report du Brexit au 31 janvier, sans renégociation de l’accord. Un report flexible : il pourra être avancé au 31 décembre ou au 31 novembre. Le premier ministre espère que ce sera le dernier.