Grez-Neuville. Une Maison départementale des solidarités en 2021

Cette nouvelle MDS du Haut-Anjou accueillera 29 professionnels. Elle bénéficiera à 55 000 habitants pour les questions sociales

Publié : 21 décembre 2020 à 8h40 - Modifié : 21 décembre 2020 à 8h44 par Alexis Vellayoudom

La fin des travaux est prévue pour décembre 2021

Crédit : Alexis Vellayoudom

Un accompagnement de proximité à Grez-Neuville. La Maison départementale des solidarités va sortir de terre en décembre de l’année prochaine. Le bâtiment de 1 000 m² accueillera 29 professionnels dont sept assistantes sociales, six assistantes administratives, quatre puéricultrices, deux référents prévention, trois cadres, une conseillère budget logement et un chargé de mission RSA pour diverses missions sociales auprès des familles, des enfants et des personnes âgées.


La MDS profitera aux 55 000 habitants de la Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou et quelques communes d'Angers Loire Métropole. C'est Christophe Hamard qui en sera le responsable avec des missions spécifiques, "pour de la protection maternelle et infantile, les assistantes maternelles, de l'accueil information/orientation et également sur toute la partie prévention. On a des dispositifs pour accueillir les familles en difficulté autour de l'éducation".



Les missions



Le département verse 2,74 millions pour la construction du bâtiment. La réalisation a été confiée à Alter public, 11 entreprises sur 13 sont originaires du Maine-et-Loire. L’accueil se fera sur rendez-vous.



La future MDS du Haut-Anjou ©Cabinet NOMADE Architectes



Une crise sanitaire et une crise sociale ? 



Doit-on s'attendre à une crise sociale ?


 


Avec la crise sanitaire et une crise économique qui se profile, une crise sociale est-elle attendue ? C’est en tout cas ce que redoutent les agents des solidarités. Christophe Hamard s'attendait à voir augmenter les demandes après le premier confinement, mais pour le moment pas de recrudescence.



"Soit les gens en difficulté sont restés plus en difficulté qu'avant. Ils se sont isolés et du coup, ils n'ont pas fait appel à notre service. Le verre à moitié plein, ça serait que les personnes contraintes de ne pas pouvoir se déplacer, auraient trouver des ressources intéressantes, aller voir les voisins, la mairie",


 


mais au deuxième confinement changement de situation. Aujourd’hui, les demandes d’aides se font de plus en plus nombreuses.


 


"Des difficultés d'ordre psychiques. L'effet deuxième confinement, ça a des répercussions sur la santé, sur l'état d'esprit, sur le bien-être, ça commence à devenir un petit peu compliqué",


 


et avec de nouveaux profils.


 


"On a affaire avec une population qu'on n'avait pas auparavant notamment les auto-entrepreneurs. On commence à surveiller ce petit phénomène. Des gens qui se retrouvent en grande difficulté financière",



les professionnels exerceront également dans les maisons France Service à Châteauneuf-sur-Sarthe et Le Louroux-Béconnais.