Pour le Wakepark de la Rincerie et Anjou Sport Nature, l'été sera important
Après la réouverture, les bases de loisirs de la Rincerie à La Selle-Craonnaise et Anjou Sport Nature sur le Haut-Anjou espèrent un bon été même si des incertitudes subsistent.
Publié : 17 juin 2020 à 12h00 - Modifié : 18 juin 2020 à 7h30 par Alexis Vellayoudom
François Mével espère un assouplissement des règles pour le transport des enfants
Crédit : Wakeparc de la Rincerie
Les gérants des bases de loisirs espèrent un bon été ! Sur les sites d'Anjou Sport Nature à Segré, Pouancé et La Jaille-Yvon, tous les sports ont repris ou vont reprendre. Les salariés étaient au chômage partiel et sur les 35 saisonniers que Vincent Aubry emploi habituellement, le gérant prévoit d'en prendre 10 de moins.
S'ajoute à cela l'application du protocole sanitaire, un travail qui prend du temps, "c'est groupe de 10 personnes, c'est distanciation sur l'eau, 10 mètres par bateau, pas de regroupement [...] on demande encore à ce que les clients viennent avec un masque au moins pour les phases administratives et la prise en main du matériel", explique Vincent Aubry le gérant. Au débarquement tout le matériel est désinfecté, "c'est fastidieux", confie Vincent Aubry.
Le gérant veut tout de même rester positif, "pour cet été, on espère du monde et du beau temps".
Interrogation sur les groupes d'enfants à La Rincerie
À la Rincerie, à la Selle-Craonnaise, le wakepark est de nouveau accessible au public depuis le 3 juin, les vestiaires restent fermés et les mesures de distanciation sont effectives. La base enregistre une perte d'argent sur avril-mai, mais ce qui inquiète le gérant François Mével, c'est le mois de juillet et l'accueil des centres de loisirs et des colonies de vacances, "aujourd'hui, pour déplacer les jeunes c'est le minibus et les cars mais ils ne savent pas encore sur quels pieds danser pour les déplacer". Pour le gérant, il faudrait assouplir les règles pour le transport des enfants, "les enfants à la limite, ils mettent un masque et ils se nettoyent les mains avant de monter dans le bus, maintenant c'est pas moi qui décide".
Une problématique qui pourrait avoir ses conséquences, "est-ce qu'on va faire tous les groupes qu'on fait habituellement, c'est-à-dire deux à trois groupes par jour ?". Pour le moment, la partie hébergement de la base de loirsirs de la Rincerie a annulé toutes les colonies de vacances. Pour François Mével, ces groupes représentent 20 000 euros chaque été.