Thorigné : des parents et un directeur attachés à l'école
Dans le sillage des enseignants très mobilisés contre la loi Blanquer depuis le début de la semaine dernière, des parents prennent part au mouvement pour montrer leur attachement à leur école.
Publié : 1er avril 2019 à 15h23 - Modifié : 1er avril 2019 à 15h28 par Coralie Juret
A la sortie des classes, une vingtaine de parents et grands-parents était attachée, avec son directe
Crédit : APE de Thorigné d'Anjou
Ce sont des parents et des enseignants inquiets pour l'avenir de leur école. Comme à Segré, Noyant-la-Gravoyère et Gené la semaine dernière, une vingtaine de parents et grands-parents se sont attachés avec le directeur, à l'école Eric Tabarly vendredi soir à Thorigné d'Anjou contre la loi Blanquer.
"On voulait surtout montrer qu'on était attaché à notre école et au fait qu'on ait un directeur attaché à cette école" explique Jessica Genty, une maman membre de l'Association de parents d'élèves (APE). "C'était vraiment une action symbolique". Symbolique des peurs que christallisent cette réforme qui prévoit la fusion des écoles avec le collège de secteur en un "établissement des savoirs fondamentaux" :
"Le plus inquiétant, c'est que la fermeture de l'école à l'avenir pourra être compliquée pour notre village, la mort de notre village" se soucie Cécile Dubuisson, trésorière adjointe de l'APE.
"Les classes surchargées, le fait de ne plus avoir de directeur d'établissement à proximité..." "Le fait qu'on ouvre aussi l'instruction dès 3 ans aux Jardins d'enfants, ce n'est pas leur rôle" renchérit Jessica. "Non, on n'est pas d'accord avec ça".
Un courrier (en copie ci-dessous) signé par 110 familles a aussi été envoyé au député, aux sénateurs, et au maire de Thorigné. 1900 personnes manifestaient samedi matin à Angers contre la loi Blanquer. Une journée "école morte" est annoncée pour jeudi.