Segré. Un incendie dans un immeuble d'habitation du quartier de la Gare

Un immeuble en flammes au coeur de la nuit à Segré... Un impressionnant incendie s'est déclaré aux alentours d'1h du matin ce vendredi 17 novembre, rue Denis Papin, au dernier étage d'un immeuble sur trois niveaux comptant cinq logements. Onze personnes ont été évacuées de l'immeuble et des bâtiments attenants par une cinquantaine de sapeurs-pompiers venus de Segré, Bouillé-Ménard et Châtelais (centre de l'Araize), Combrée, Le Lion d'Angers, Vern d'Anjou, Angers et Saumur.

Trois fourgons, deux ambulances et un chef de commandement ont été mobilisés, ainsi que trois lances dont une sur échelle aérienne pour venir à bout de l'incendie et sécuriser les lieux. Les soldats du feu ont fini leurs opérations vers 10h ce matin.

"Le principal c'est qu'ils soient sains et saufs"

L'incendie n'a pas fait de blessés, se rassure la maire de Segré-en-Anjou Bleu Geneviève Coquereau, présente sur place entre 2h et 5h du matin, aux côtés du propriétaire de l'immeuble. Mais les habitants du dernier étage "ont tout perdu, tout a brûlé dans le logement du premier et le rez-de-chaussée est inhabitable".

Evacué avec les sinistrés, un voisin est encore sous le choc après quelques heures dans le froid de la nuit. "Ce sont les locataires qui ont prévenu les pompiers. C'était impressionnant". Un autre riverain est sorti après avoir vu de la fumée par sa fenêtre : "la toiture était en feu, et on voyait par les fenêtres le sinistre progresser, les poutres s'effondrer". Une cinquantaine de logements de la rue Denis Papin ont aussi été privés d'électricité le temps de l'intervention.

L'immeuble condamné pour péril

Ce matin, un tas de gravat jonche le sol au pied des marches d'entrée de l'immeuble. Sous l'assaut des flammes, les trois fenêtres en chien assis du deuxième étage sont tombées et le logement a été entièrement détruit. La charpente, ainsi que le plafond du premier étage se sont effondrés. Le premier niveau est gorgé de mousse et sous risque d'un affaissement.

La maire a pris un arrêté de péril interdisant l'accès au bâtiment, dont la cheminée menace le porche de l'habitation voisine, en attendant les expertises. Relogés temporairement par l'association Saint Vincent de Paul ou des proches, les sinistrés ont été pris en charge par le service social et le CCAS de la commune pour les aider à retrouver un logement pérenne.

L'origine de cet impressionnant incendie reste à déterminer. Selon le voisinage, c'est le troisième départ de feu en deux ans dans l'immeuble. La porte des combles d'où les flammes semblent être parties était habituellement verrouillée, rapporte aussi un voisin. La gendarmerie a ouvert une enquête, les expertises sont en cours.