Stade lavallois. Samassa infranchissable, Sanna buteur... Les notes après Caen

SAMASSA (9). Un véritable mur. Il a écoeuré les Caennais en première période en enlevant du pied un ballon de Mendy promis à ses filets (30'). Il est encore héroïque en sortant rapidement devant le même attaquant à bout portant. Comme un signe, il est sauvé par son poteau avant que le ballon ne roule sur la ligne et lui revienne dans les gants sur une tête de Rajot (51'). L'homme du match.

VARGAS (6,5). Il a eu un peu de mal à gérer les projections de Lecoeuche en première mi-temps avant de mieux contrôler la largeur en seconde période. Il a beaucoup avancé pour défendre et s'est projeté.

KOUASSI (5). Il avait des clients face à lui mais a parfaitement géré la profondeur et mis du cœur à l'ouvrage. "On les a regardés dans les yeux", disait le jeune défenseur après la rencontre.

TAVARES (6,5). Il a livré une grosse bataille avec Mendy et a parfois souffert des projections de Kyeremeh. Mais il fait partie de cette défense qui a tenu bon pour s'offrir un court succès.

BIANDA (5,5). Il s'est parfois mis en difficulté en n'attaquant pas son ballon, mais a plutôt été correct dans l'ensemble.

KOKOLO (7). Le dragster a arpenté son côté gauche pendant toute la première période et cassé les reins de son vis-à-vis. Il a terminé sur les rotules, mais a contenu les montées de Bolumbu.

ROYE (7). Les matches se suivent et se ressemblent pour le capitaine du Stade lavallois. La faute qu'il faut quand il faut, la bonne passe pour se sortir de la densité, du vice et beaucoup de courage.

SANNA (7,5). Il est presque surpris de se retrouver en bonne posture pour filer au but et ouvrir le score en fermant parfaitement son pied (1-0, 13'). Par ailleurs, il a tenu bon face au milieu caennais et n'a pas lâché Le Bihan et ses décrochages.

SELLOUKI (5). Souvent exilé côté gauche, il a touché beaucoup de ballons et a su les bonifier pour aller vers l'avant. Il aurait pu faire le break en faisant preuve de sang-froid dans la surface mais le drapeau a été levé injustement. Par moment, un peu discret pour rejaillir ensuite.

CAMARA (6,5). Il a multiplié les appels en profondeur et aurait pu être un très beau passeur décisif pour Sellouki. De bonnes idées offensives, mais (37') surtout un repli défensif de tous les instants.

TCHOKOUNTE (6,5). Sa capacité à contrôler des ballons dos au jeu, pourtant harcelé, épate toujours. Il a permis au bloc d'avancer, en se lassant parfois des fautes caennaises non sifflées. Pas de ballon à se mettre sous la dent dans la surface, sauf un duel avec le gardien bien amené.