Loi Grand Age : « il faut des moyens matériels et humains », plaide un député du Maine-et-Loire

Passionné par les finances publiques, ancien élu local en charge de sujets comme le vieillissement, François Gernigon a eu le déclic pendant son mandat de maire de Saint Sylvain d’Anjou. « Un couple de 80 ans est venu m’annoncer qu’ils allaient quitter la commune. La maison était devenue trop compliquée à entretenir et ils recherchaient un appartement à acheter. Sur la commune, nous n’avions pas cette offre ». L’élu commence à s’intéresser à la question du parcours résidentiel. Confronté à la perte d’autonomie de sa maman, il est aussi sensible au sujet.

Dès le début de son mandat de député, François Gernigon (Horizons) décide donc de faire son propre diagnostic en rencontrant des acteurs de terrain. « Pour porter une réflexion sur le bien-vieillir, les EHPAD, le manque d’effectifs pour le maintien à domicile... ». Il contribue à la proposition de loi (PPL) sur le bien-vieillir, « mais en tant députés, on n’a pas le droit d’engager des dépenses ». Il veut donc pousser le Ministère sur la loi Grand âge.

Entrevue avec la Ministre des Solidarités

Le député de la 1^e circonscription du Maine-et-Loire rencontrera Aurore Bergé la semaine prochaine. Il lui demandera de « régler le problème de l’urgence des financements » pour les EHPAD en difficulté financière, ou qui le seront bientôt. Plusieurs établissements de sa circonscription sont concernés. Il ne manque pas non plus d’idées pour le bien-vieillir à toutes les étapes de la vie.

François Gernigon organise une réunion publique ce jeudi 7 septembre à 19h à Soucelles (49) salle Hervé Bazin, pour restituer son diagnostic sur le bien-vieillir, avec des professionnels et des acteurs de la formation autour d’une table ronde. Entrée libre et ouverte à tous.