Maxime Sorel dans les écoles mayennaises : "c'était comme un ami" pour des élèves

Maxime Sorel continue ses remerciements aux scolaires mayennais. Hier, il était à l'école primaire Arc en Ciel de Ruillé-Froid-Fonds.

Publié : 19 mars 2021 à 17h19 - Modifié : 19 mars 2021 à 17h28 par Alexis Vellayoudom

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Maxime Sorel rend visite aux élèves de l'école de Ruillé-Froid-Fonds
Crédit : Alexis Vellayoudom

Après les collèges, c’est au tour des écoles mayennaises de recevoir Maxime Sorel. Le skipper V&B – Mayenne, 10ème du dernier Vendée Globe, poursuit ses remerciements dans le département. En marge des visites de son bateau, amarré sur la Mayenne dans le centre-ville de Laval, le Cancalais s'est rendu à Ruillé-Froid-Fonds hier pour rencontrer les élèves de l’école primaire Arc en Ciel.


Reportage - Maxime Sorel rend visite aux élèves de Ruillé-Froid-Fonds

À peine les grilles de l'école franchit, les élèves de l'école de Ruillé-Froid-Fonds accueille Maxime Sorel en chanson. Le titre "Le vent dans les voiles" qu'ils ont appris en janvier. Le skipper est touché par les attentions dont un portrait en mosaïque, "c'est génial" ! S'en suit une séance photo avec les élèves avant d'entrer dans la classe.

Maxime Sorel est accueilli par les élèves et l'enseignante, Catherine Barrier, "ça a été, pendant l'hiver, un moyen de s'évader, extraordinaire. De savoir que vous alliez venir ici, on n'y croyait même pas. C'était complètement irréel. On s'est dit, mais on l'a vu sur nos écrans pendant trois mois et là il va être devant nous".




Des élèves devenus spécialistes de la voile et attachés au skipper


Le skipper s’est ensuite prêté au jeu des questions réponses sur sa course, son ressenti et ses envies. Le Cancalais a confié qu'il voulait repartir sur le Vendée Globe avec un bateau à foils, une notion qu'il n'a pas eu besoin d'expliquer à ces élèves devenus des spécialistes de la voile, "c'est génial, tous les enfants en Mayenne savent ce que c'est des foils", lâche Maxime Sorel.



Un élève avoue avoir pleuré quand la course s’est terminée, "j'étais vraiment très déçu parce que c'était comme un ami". Le périple du skipper de V&B - Mayenne a permis d'égayer le quotidien de chacun, "ça nous a beaucoup évadé dans cette période où on entend parler que de virus. C'était notre bol d'air. C'était comme un compagnon. Et puis de le faire collectivement, ça a aussi permis de vivre quelque chose avec le groupe classe", explique Catherine Barrier qui n'a pas pu vivre l'arrivée avec ses élèves pour des raisons personnelles.


"C'était notre bol d'air de suivre le skipper" explique une enseignante de Ruillé-Froid-Fonds

Suivre la course a permis aux élèves de travailler sur la géographie, le vocabulaire ou encore les sciences, "on a suivi le parcours, les continents, on a parlé des animaux, du vocabulaire sur le matériel utilisé. C'était très riche, d'un tas d'activité qu'on peut faire au quotidien et leur permettait à eux d'être motivés", souligne l'enseignante.

Une visite dont les élèves se souviendront. Maxime Sorel en a profité pour dédicacer un dessin que les élèves ont réalisé et qu'ils vont garder.