Dans le segréen, la MUSE veut devenir une monnaie alternative et complémentaire de l’euro

Dans les boulangeries ou chez le boucher, vous verrez certains clients payer en MUSE. La monnaie locale existe depuis un dans le segréen. Les commerçants l'ont adopté, c'est plus compliqué pour les consommateurs.

Publié : 11 mars 2020 à 14h15 - Modifié : 11 mars 2020 à 14h22 par Alexis Vellayoudom

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L'Office de Tourisme de l'Anjou Bleu est désormais un comptoir d'échange
Crédit : Alexis Vellayoudom

Depuis un an, la MUSE circule dans le segréen. Cette monnaie locale, où une MUSE équivaut à un euro, est aujourd’hui utilisée par 45 commerces. L’objectif est simple pour Guy Malinge, l’un des créateur, favoriser l’économie locale et circulaire. « C’est une monnaie qui reste dans le coin et qui va enrichir le local. Elle ne pourra pas servir à fabriquer des armes ou acheter du pétrole ». C’est aussi « reprendre le pouvoir sur l’argent » explique Mireille Couffin. La MUSE est apparue dans le segréen suite à une réflexion du collectif DEMAIN !

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Le principe est simple, vous achetez une baguette de pain avec vos MUSE, et lorsque vous donner trop, le boulanger vous rend votre monnaie en euros ou en MUSE. C’est le cas, à La Fournée de Pépé, place Aristide Briand à Segré. Mickaël François, utilise depuis un an cette monnaie. Pour lui, c’est un système d’économie solidaire. « Par exemple, je vais chez des collègues acheter des matières premières où tous les mois j’ai ma facture. Je lui prends des produits aussi, je lui laisse une facture et on paye nos factures en MUSE ».  

 

Les collectivités locales bientôt à la MUSE ?

 

Dans le segréen, quatre lieux sont destinés à l’échange d’euro en MUSE, le Vivéco de Saint-Martin-du-Bois, le bar La Virée d’Aviré, aux Chouettes Mômes à Segré et l’Office de Tourisme de l’Anjou Bleu récemment. « Ce qu’on a vraiment envie de faire, c’est d’arriver à ce que les collectivités locales arrivent à utiliser de la MUSE et rentrer dans ce cercle vertueux de la monnaie ». D’ailleurs, l’Office de Tourisme et le Collectif DEMAIN ! envisagent, qu’un jour, une partie des prestations de l’Office de Tourisme soit payable en MUSE. Un procédé qui pourrait aller jusqu’à le paiement d’une partie des salaires en MUSE.

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