IST : Le dépistage désormais possible à Segré

Une antenne du CeGIDD du CHU d'Angers est installée depuis le 15 février au Pôle santé Simone-Veil de Segré.

Publié : 14 mars 2019 à 11h11 - Modifié : 14 mars 2019 à 11h33 par Alexis Vellayoudom

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Dr Valérie Delbos et Nathalie Derenne, infirmière, au CeGIDD du pôle santé de Segré

Le Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et Diagnostic (CeGIDD) a ouvert son antenne à Segré, le 15 février dernier. Médecins et infirmiers accueillent ceux qui le souhaitent, gratuitement, les jeudis des semaines impaires, de 10h à 15h30 au pôle santé Simone-Veil, rue Joseph Cugnot.

Cette nouvelle antenne permet d’améliorer le maillage territorial sur la question du dépistage d’IST, « c’est une offre de soins en santé sexuelle globale où l’on aborde les aspects liés aux éventuelles prises de risques sexuelles, la vaccination. On fait également du dépistage du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles », précise Valérie Delbos, médecin. Parmi les maladies qui peuvent être dépistées : le VIH, les hépatites B et C, les gonocoques, la chlamydia et la syphilis. L’antenne réalise également la vaccination de l’hépatite B et du papillomavirus (cancer du col de l’utérus). L’équipe médicale peut également réaliser les traitements des IST sur place, si nécessaire. Le dépistage, les vaccins et les traitements sont gratuits.

La prise en charge des patients se fait, de préférence, par rendez-vous, « on discute de la santé sexuelle de manière globale. On en déduit les tests à faire en matière de dépistages. Puis la personne est vue par l’infirmière pour différents prélèvements : prise de sang, analyse d’urines ou un auto-prélèvement vaginal. Quinze jours plus tard, la personne revient chercher ses résultats où on lui remet au cours d’un entretien individuel », explique Valérie Delbos. Des résultats qui peuvent être anonymes à la demande des patients.

Le CeGIDD a également une mission d’information et d’orientation. Des actions en extérieur seront mises en place progressivement. Peuvent se faire dépister les majeurs ou les mineurs accompagnés d’un majeur. Le CeGIDD rappelle qu’il est important de se faire dépister au moins une fois.

Ces dernières années, les médecins ont observé une augmentation du nombre de dépistages, mais aussi du nombre d’infectés. Parmi les explications, les pratiques sexuelles à risques qui se font de plus en plus jeune.

L’année dernière, 3 700 personnes ont bénéficié d’un dépistage d’IST au CeGIDD d’Angers. 9 % des dépistés se sont révélés porteurs d’IST.