Segré. Un incendie ravage des appartements et des commerces, deux personnes intoxiquées
Ce matin, un incendie a détruit plusieurs appartements de la rue Victor Hugo. Deux personnes ont été intoxiquées. L'un des étages s'effondre partiellement sur le rez-de-chaussée. Selon le procureur de la République, la piste criminelle n'est pas écartée.
24 mai 2024 à 9h37 - Modifié : 24 mai 2024 à 11h27 par Alexis Vellayoudom
Des commerçants et habitants sous le choc ce matin. Vers 4h30, un important incendie a ravagé un immeuble de trois étages de la rue Victor Hugo, composé six locatifs et de la boutique Chouette Môme au rez-de-chaussée. Six habitants ont rapidement été évacués par les secours. Selon les premiers élements, le feu a démarré d'un appartement situé au premier étage. Deux personnes ont été transportées au CHU pour des intoxications à la fumée. La vingtaine de sapeurs-pompiers sur place a maîtrisé les flammes à l'aide d'une lance.
Un risque d'effondrement
D'après une source, des étais ont été posés au 1er étage pour éviter l'effondrement. Il y a d'ailleurs eu un effondrement partiel du premier étage sur le magasin au rez-de-chaussée. Selon des témoignages recueillis sur place, la structure n'est pas mise en cause puisque le bâtiment avait été entièrement rénové en 2014. "Les détecteurs de fumée ont fait leur travail", rapporte une autre source. Un expert du bâtiment devrait analyser les lieux.
Piste criminelle envisagée ?
Selon nos informations, une enquête est ouverte, mais aucune piste n'est écartée. "Nous pensons que c'est une action volontaire. Il n'y a pas eu de personne interpellée", commente le procureur de la République Eric Bouillard. Des enquêteurs et un technicien d'investigation criminelle ont été dépêchés sur place pour des investatigations de police technique et scientifique. Des habitants de la rue rapportent qu'un individu était particulièrement menaçant. Selon une source, la semaine dernière, le Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie est intervenu dans l'immeuble où le feu a démarré. Sous le choc, les commerçants sont en colère.