Angers Sco. Pourquoi les médias locaux n’ont pas posé de question lors de la conférence de presse
Oxygène Radio, Angers Télé, Ouest-France et le Courrier de l'Ouest ont décidé de rester silencieux lors la conférence de presse de ce vendredi avant le match Le Havre - Angers Sco. On vous explique pourquoi.
Publié : 12h40 - Modifié : 13h40 par Cyprien Legeay
Les journalistes de quatre rédactions, dont la nôtre, ont refusé de poser des questions
Crédit : Cyprien Legeay
Au SCO, micro coupé. Depuis le mois de septembre, Angers-SCO refuse systématiquement toute demande d’interview formulée par la presse locale, que ce soit le Courrier de l’Ouest, Ouest-France, Angers Télé et Oxygène Radio. Peu importe le sujet envisagé, le joueur ou le dirigeant demandés, la réponse du service communication, laconique, est toujours non.
Le club se limite aux obligations minimales fixées par la LFP, à savoir organiser une conférence de presse d’avant match et assurer un passage, en après-match, en conférence de presse et en zone mixte. C’est son droit, mais ce silence à géométrie variable – les médias nationaux ne sont pas concernés - interroge sur la stratégie de communication d’un club qui, au niveau local, s’est progressivement refermé sur lui-même, mais qui n’oublie pas de poster sur ses réseaux sociaux le contenu des conférences de presse animées, essentiellement, par cette même presse locale.
Une rencontre avec le Directeur général du club angevin, organisée ces derniers jours, n’a pas permis de dénouer la situation.Ce vendredi, les médias locaux ont donc choisi de ne poser aucune question lors de ce rendez-vous d’avant-match, en s’excusant bien sûr auprès des joueurs et de l’entraîneur, qui ne sont en aucun cas responsables du blocage et qui répondent toujours volontiers aux questions... quand elles arrivent jusqu’à eux.
Une action, ponctuelle, pour marquer notre incompréhension face à cette situation. Pour autant, votre radio va bien entendu continuer à couvrir, comme il le fait depuis toujours, l’actualité du SCO. Le club a choisi de couper ses micros, les nôtres restent plus que jamais ouverts.
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