Louroux-Béconnais. 24h à nager pour faire rêver des enfants gravement malades

En Maine-et-Loire, ils vont nager 24h pour réaliser le rêve d'enfants malades. Ce week-end du 22 et 23 juin, quatre nageurs angevins se relayeront, non-stop, dans l'étang du Louroux-Béconnais. L'objectif est de récolter des dons pour ensuite les reverser à l'association Rêves qui réalise les rêves d'enfants gravement malades. 

"On a financé le rêve d'un enfant qui voulait rencontrer le Père Noël"

Pour ce faire, des animations seront proposées, en parallèle, autour de l'étang pour récolter des dons. Sur place, il y aura, par exemple, les pompiers du Louroux, WeFit ou encore une tatoueuse dont l'argent récolté sera reversé à l'association. Le soir, le groupe Herons'n Ash sera en concert. "On aura également un concert le dimanche, c'est une nouveauté. Côté Guinguette donne un concert de 15h à 16h pendant le comptage des dons. Ensuite, il y a la remise de chèque, un moment très fort", détaille Christophe Hamard. 

Très fort, car derrière, ces dons se matérialisent en rêves pour les enfants. "Il y avait une jeune qui rêvait d'aller rencontrer les acteurs de la série Stranger Things. On a un jeune garçon qui rêvait de rencontrer Cristiano Ronaldo. Les plus petits, ça les touche davantage Disneyland Paris. On a financé le rêve d'un enfant qui voulait rencontrer le Père Noël. Il est parti avec sa famille en Laponie", raconte celui qui a participe encore en amateur à des championnats de France, d'Europe et du Monde. "C'est exceptionnel de voir ces rêves se réaliser. Quand un enfant réalise son rêve, il pense à autre chose qu'au traitement, la maladie. Les parents aussi. Ça amène de l'espoir, du positif. Et puis le positif, ça a une influence sur la maladie". 

Se dépasser pour les enfants

Ces nageurs effectueront des relais de 30 minutes dans l'eau. "En cumulé, on nage tous 6h. Entre chaque relais, on a 1h30 qui nous permet de nous reposer un peu, de se réalimenter, de digérer, mais il faut aussi que pendant cette pause, il y ait cette notion de plaisir. Moi, par exemple, faut que j'aille au contact des gens", confie le nageur de 51 ans. Mais ces passionnés le savent, il faudra, à un moment, puiser dans leurs ressources. "Tous, à des endroits différents, on va être en difficulté. Moi, je sais que ça sera compliqué entre 3h et 5h du matin. Là, faut aller chercher autre chose, de la motivation".

Un supplément d'âmes que les nageurs trouveront dans leurs combinaisons où chacun emporte une photo plastifiée d'un des enfants pour lesquelles ils réalisent ce défi. "L'idée, c'est de se dire, à un moment donné, on va en baver et il faut qu'on se rappelle qu'il y en a qui en bave plus que nous. Ça nous aide à continuer. Cette année est particulière, parce qu'on nage pour le neveu d'Esther Baron, notre marraine et championne d'Europe du 200 m dos, qu'est atteint d'une leucémie et en cours de traitement. Ses parents vont venir de Manosque pour l'événement", confie Christophe. En 4 ans, l'événement a récolté 34 000 € pour réaliser une vingtaine de rêves.