Mort de Jean-Marie Le Pen : "les amoureux de la France se sentent orphelins", écrit l'ex-délégué du RN en Mayenne
Après la mort de Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, Jean-Michel Cadenas, ancien délégué du Rassemblement national en Mayenne, parle d'un homme qui "a tout vu avant tout le monde, mais qui a eu raison trop tôt !"
Publié : 8 janvier 2025 à 8h26 - Modifié : 8 janvier 2025 à 8h28 Alexis Vellayoudom
Jean-Michel Cadenas a adhéré au Front national en 1977
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Peu de réactions en Mayenne après la mort de Jean-Marie Le Pen. Le fondateur du Front national est décédé ce mardi 7 janvier à l'âge de 96 ans. Dans le département, Pascal Gannat, son ex-directeur de cabinet entre 1988 et 1992, habitant de Niafles dans le Sud du département, a réagit chez nos confrères d'Ici. Une autre personnalité politique mayennaise est sortie du silence, il s'agit de Jean-Michel Cadenas. L'ancien délégué départemental du Rassemblement national, démis de ses fonctions après le fiasco dans le choix des candidates mayennaises aux législatives, Paule Veyre de Soras pour des propos sur son "ophtalmo juif" et son "dentiste musulman" et Annie Belle, condamnée pour une prise d'otage en 1995, écrit : "tous les amoureux de la France se sentent aujourd’hui un peu orphelins. Il a été un homme politique qui a tout vu avant tout le monde, mais qui a eu raison trop tôt ! Qu’il repose en paix". Ce militaire de carrière avait adhéré au Front national de Jean-Marie Le Pen en 1977.
Jean-Marie Le Pen est décédé ce 7 janvier 2025, à 96 ans. Tous les amoureux de la France se sentent aujourd’hui un peu orphelins. Il a été un homme politique qui a tout vu avant tout le monde, mais qui a eu raison trop tôt ! Qu’il repose en paix. pic.twitter.com/77ZoFfzHjm
— Expression libre ! (@RassNational53) January 7, 2025
La mort de Jean-Marie Le Pen "fêter" dans plusieurs villes de France
Hier, peu de temps après l'annonce officielle de la famille, le NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste appelait à organiser des apéros dans plusieurs villes de France. Dans la soirée, des rassemblements ont eu lieu à Lyon, Marseille, Rennes. Près d’un millier de personnes se sont réunies sur la place de la République à Paris. Champagne et feux d’artifice étaient de sortie pour « fêter la mort de Jean-Marie Le Pen ». Une mobilisation critiquée par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. "Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre. La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses", a écrit le Vendéen.
Rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre. La mort d’un homme, fût-il un adversaire politique, ne devrait inspirer que de la retenue et de la dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses. https://t.co/NPPhfCNils
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) January 7, 2025