Entrammes. Une enquête ouverte après des rumeurs de drogue en discothèque
Des clients pensent avoir été drogués à leur insu par une seringue samedi soir à la Chamade. La gendarmerie a ouvert une enquête, sans pouvoir fonder ces rumeurs pour le moment.
Publié : 16 novembre 2021 à 13h23 par Coralie Juret
Des malaises, et une enquête ouverte à Entrammes après des rumeurs de drogue en discothèque. Une quinzaine de personnes, hommes et femmes, soupçonne avoir été piquée par une seringue et droguée à leur insu samedi soir à la Chamade.
Dans les faits, ces clients seraient concernés par des malaises, maux de tête ou douleurs dans les membres durant la soirée du 13 novembre. Ils présentent "des traces" sur la peau, sans pouvoir assurer qu'il s'agit d'une piqure ou d'autre chose, précise la gendarmerie, qui n'a pour l'instant "aucun élément sur le fondement" de ces soupçons. Des analyses sont en cours pour détecter d'éventuelles substances dans leur organisme.
"Beaucoup de fausses rumeurs et de faux témoignages tournent sur les réseaux sociaux concernant cette soirée", réagit la Chamade sur sa page Facebook. La discothèque parle de 3 victimes présumées. Depuis la rentrée étudiante, des histoires de clients drogués par seringue au GHB, la fameuse drogue du violeur circulent dans d'autres clubs de la région. A Laval, ou Angers notamment, sans qu'aucun fait n'ait été avéré par la Police ou le CHU, rapporte le Courrier de l'Ouest dans un article du 9 novembre.
Des cas avérés, en Angleterre par exemple où 2 suspects ont été interpellés, ont sans doute donné naissance à l'une de ces légendes urbaines qui terrorisent des générations, analyse la sociologue Véronique Campion-Vincent, interrogée par Marianne le 5 novembre dernier. Un peu comme ces seringues prétendument contaminées au VIH dans les cinémas, si l'on se souvient il y a 15-20 ans. En Mayenne, une enquête a été ouverte.