Gendarmes au féminin : "c'est pas parce qu'on est une fille qu'on peut pas être devant"

La vocation arrive parfois très tôt. C'est le cas pour Loan, 18 ans. Elle a quitté sa Vendée natale et son club de handball pour s'engager dans la gendarmerie, le bac à peine en poche. La jeune femme découvre le métier depuis décembre à la Communauté de brigades de Tiercé. Son portrait, à réécouter.

"On voit ça plutôt comme un métier d'homme, mais c'est surtout dans nos têtes"

Les femmes aussi peuvent être au cœur de l'action. Loan, 18 ans, rêve d'intégrer un jour un Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG). Ce sont les PSIG qui interviennent en renfort lors d'interpellations musclées notamment, ou la nuit.

Cette Vendéenne mordue de sport a réussi son concours en juin dernier pour entrer en école de gendarmerie à Mayenne, alors que les épreuves du bac étaient annulées. Depuis décembre 2020, Loan est gendarme adjointe volontaire à la Communauté de brigades de Tiercé.

Les femmes sont encore peu nombreuses dans les PSIG, mais elles y ont désormais accès, comme à toutes les unités et tous les grades. Elles sont 4 sur les 19 effectifs que comptent les brigades de Tiercé et Châteauneuf-sur-Sarthe (Les Hauts-d'Anjou). Une cinquième doit arriver au 1e avril.

Le portrait de Loan est à réécouter samedi à 11h30 et les précédents à découvrir sur notre site : Morgane, gendarme et coach de basket, et Emmanuelle et Cécile, les deux enquêtrices de la Brigade de recherches de Segré. Des portraits réalisés avec la Compagnie de gendarmerie de Segré-en-Anjou Bleu, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars.