Le mayennais Kenzo revient sur sa participation au concours Mister France Pays de la Loire
En mars, Kenzo a fini 2ème dauphin au concours de Mister France Pays de la Loire. Ce Mayennais de 21 ans, originaire de Pommerieux revient sur son expérience et son choix.
19 mai 2022 à 10h17 - Modifié : 20 mai 2022 à 9h20 par Alexis Vellayoudom
Participer à un concours de beauté pour prendre confiance en soi, c'est le choix qu'a fait Kenzo. En mars, ce Mayennais, originaire de Pommerieux, est devenu 2ème dauphin au concours Mister France Pays de la Loire. Le mécanicien de 21 ans revient avec nous sur ce parcours.
Kenzo, en mars tu as fini 2ème dauphin au concours Mister France Pays de la Loire. Comment est venue cette appétence pour le milieu ?
"C'est venu de ma tante. Vers 15 ans, elle m'a donné l'opportunité de faire un book et après, j'ai commencé à faire des photos pour certaines agences spécialisées dans l'image d'illustration. J'ai continué jusqu'à 16 ans, puis j'ai arrêté avec mon apprentissage en mécanique, mais là, j'essaye de reprendre ça."
Pourquoi reprendre ?
"L'agent de Timéo Béasse m'a contacté en début d'année pour proposer un projet. Comme j'avais déjà été dans le mannequinat, on a décidé de faire ce projet ensemble. Lui est plus dans le chant et il voulait élargir sa vision. Je suis impatient donc je voulais pas attendre. C'était une bonne expérience, vu que j'ai un manque de confiance en moi, ça m'a permis de prendre un peu d'assurance."
Justement, comment s'est passé le concours ?
"C'est un peu comme Miss France, il y a de la culture générale, de l'écrit et de l'oral. Il y a trois défilés. Un en tenue tendance, un autre en caleçon et le troisième en tenue de soirée."
Tu parles de confiance en soi, de défilé en caleçon. Est-ce qu'il y a l'appréhension du regard des gens ou de montrer son corps ?
"J'y ai pensé 2 secondes. J'ai joué sur l'humour. Au premier défilé, on devait se présenter devant les jurys qui étaient aussi Miss. Elles m'ont demandé quel sport je faisais. J'ai répondu que je ne faisais plus de sport et qu'elles allaient le voir au défilé en caleçon (rires). Alors après, oui, j'ai peur. J'ai envie d'être aimé par les gens et le regard des autres, j'y pense. Après les neuf participants avec qui on était, c'étaient des gars simples. Personne ne se prenait la tête, c'est une bonne amitié."
Il y a souvent cette image des concours comme Miss France qui essentialiseraient la femme seulement au physique, à la beauté. Toi, quel regard as-tu sur ce genre de concours ?
"Je partais du principe que la beauté humaine, c'est vraiment pas physique. Tout compte, la beauté intérieur. Il y a de belles histoires, l'année dernière, c'est une ancienne personne obèse qui a gagné. Il a traversé pas mal d'épreuves pour arriver là. Ce qui compte, c'est qu'on dégage, c'est que je défends."
La suite pour toi, c'est quoi ?
"J'aimerais avoir des opportunités dans des agences, des magasins, faire des pubs en portant leurs vêtements et cumuler mon emploi de maintenant et le mannequinat."
En paralèlle, Kenzo va passer des tests pour entrer en gendarmerie.