Mercato. Stade lavallois : Olivier Frapolli veut recruter un milieu de terrain

Après la perte de Jordan Adéoti pour plusieurs semaines, Olivier Frapolli a appuyé sur la nécessité de recruter un nouveau milieu de terrain. Le Stade lavallois regarde plusieurs joueurs.

10 août 2023 à 15h35 par Cyprien Legeay

Olivier Frapolli souhaite du renfort au milieu.
Olivier Frapolli souhaite du renfort au milieu.
Crédit : Cyprien Legeay/Oxygène Radio

Dans l'esprit d'Olivier Frapolli, tout a changé lors de la blessure de Ryan Ferhaoui en juillet dernier. Touché au talon d'Achille, le milieu de terrain a du renoncer à une grosse partie de la saison sous le maillot tango et laissé un vide dans la hiérarchie des milieux. Une longue absence qui s'ajoutait à celle d'Antonin Bobichon dont le staff pensait qu'il reviendrait plus tôt pour le début du championnat. Tout cela combiné à la blessure de Jordan Adéoti face à Angers samedi dernier et la réflexion n'en était plus vraiment une pour l'entraîneur lavallois : il faut recruter. "Ça ne tient pas qu'à moi", a subtilement noté Olivier Frapolli en évoquant aussi le côté financier et donc l'aval de son président.

 

"Avant la fin du mercato, il faut se renforcer"

 

Laurent Lairy devrait donc aller dans le sens de son entraîneur afin de lui donner les clés de la réussite, car entre blessure et suspension, Laval ne tiendra pas la saison. "On regarde déjà depuis un petit moment, mais c'est vrai que là, ça pose question, répond Olivier Frapolli, qui fêtera sa centième sur le banc lavallois contre Troyes. Nous n'avons plus que trois milieux de terrain, ça limite les possibilités. Ça parait difficile de tenir la saison comme ça."

Antonin Bobichon est en phase de reprise.
Antonin Bobichon est en phase de reprise.
Crédit : Nicolas Geslin/Oxygène Radio

Alors Laval scrute, observe et analyse. "Pour moi, il faut se renforcer dans ce secteur-là", appuie de nouveau le technicien lavallois. Le mercato est déjà clos pour de nombreux clubs, les choix sont devenus restreints. Surtout quand on dispose d'un budget modeste comme celui du Stade lavallois qui ne peut pas se permettre de mettre plusieurs millions comme Bordeaux ou Saint-Etienne. "On regarde un peu moins les joueurs libres car il y en a très peu, précise l'entraîneur mayennais. On a plus envie d'aller sur des éléments qui peuvent être opérationnel très rapidement donc qui sont déjà en club."

 

 "On regarde en France et à l'étranger"

 

Des jeunes qui se sont rendu compte qu'ils n'auront pas un temps de jeu suffisant ? "On regarde tout. On sait qu'on ne peut pas réaliser des transferts donc on regarde en France et à l'étranger. On a une liste qu'on étudie, qu'on travaille quotidiennement parce qu'on ne veut pas se tromper. En-tout-cas, ça avance bien." Le Stade lavallois tient une liste de noms et recrute de la même manière que d'habitude. "Comme on fait depuis trois saisons, on définit un profil, on regarde avec notre réseau, avec l'appuie de la vidéo et de la data, détaille Olivier Frapolli. On regarde son prix, son projet, sa mentalité. Une fois qu'on a toutes ces données, on décide."