Pédopsychiatrie en Mayenne : un jeune médecin devrait s’installer en novembre
Depuis l’été, le CHU d’Angers apporte son aide à plusieurs services de psychiatrie en tension en Mayenne, Sarthe et Maine-et-Loire. Il forme actuellement deux médecins qui doivent s’installer pour l’un à Laval, pour l’autre au Mans.
22 septembre 2023 à 17h56 par Coralie Juret
La psychiatrie est en difficulté partout en France. Médecins retraités non remplacés, départs vers d’autres activités... Les psychiatres manquent dans les services hospitaliers, comme à Laval, où l’hôpital envisage de fermer l’USISEA, son unité d’hospitalisation pour enfants et adolescents.
Une situation qui n’épargne pas les Pays de la Loire, avec des zones de tension très fortes en Mayenne, Sarthe, et sur Cholet et Saumur en Maine-et-Loire, indique la directrice générale du CHU d’Angers Céline Jaglin-Grimonprez. Dès cet été, le centre hospitalier a réalisé de la téléconsultation post-urgences pour des motifs liés à la santé mentale.
Deux médecins formés pour s’installer dans la région
Le CHU d’Angers vient aussi renforcer ponctuellement les services en tension. « Quand c’est possible des psychiatres et pédopsychiatres y vont pour donner un coup de main sur leur temps libre ou en heures supplémentaires », explique Cécile Jaglin Grimonprez.
Deux jeunes professionnels sont actuellement formés par le centre hospitalier universitaire : un pédopsychiatre et un psychiatre, qui devraient s’installer respectivement à Laval et au Mans en novembre. En lien avec la cellule régionale d’orientation des patients, le CHU d’Angers travaille également à l’ouverture de 10 à 15 lits d’hospitalisation régionaux pour les services mayennais, sarthois et de l’Anjou en tension, pour accueillir des patients en séjours courts post urgences. Une négociation est en cours avec un établissement de l’agglomération d’Angers pour les accueillir alors que l’hôpital d’Angers est en pleins travaux d’agrandissement.