Château-Gontier. De plus en plus d'ados vaccinés contre le papillomavirus

En plus des vaccinations proposées dans certains collèges volontaires depuis 2023, le Centre hospitalier du Haut-Anjou et la Maison de santé de la Motte-Vauvert proposaient un après-midi vaccination pour les garçons et filles de 11 à 19 ans. Pour rappel, le vaccin contre le papillomavirus permet d'éviter plusieurs cancers comme le col de l'utérus ou certains cancers ORL. Le but de cette campagne est donc de démocratiser ce vaccin, cela s'inscrit dans l'objectif du gouvernement d'atteindre 80 % d'enfants vaccinés d'ici 2030.

Le cadre est particulierement apprécié par les enfants et les parents. "Le fait que ca soit pas dans un cabinet, c'est plus dédramatisant, ils ont la possibilité de faire des petits jeux après, de prendre une petite collation, c'est plutot sympa comme ambiance" explique la médecin Laurence Dorts. 

DES STANDS DE PREVENTION

Sur place, plusieurs stands de prévention sont proposés pour sensibiliser les jeunes et aborder des sujets tabous puisque ce virus se transmet sexuellement. "On a des stands et des quizz qui permettent d'expliquer la transmission et comment se protéger. En touchant le jeune public dès 11 ans on se dit qu'on associe pas cette vaccination avec l'acte sexuel, et que donc pour certains parents c'est plus facile de l'aborder avec leur enfant" confie la médecin.

Contrairement aux idées reçues, la vaccination contre le papillomavirus concerne aussi les garcons. Si le vaccin ne leur est préconisé que depuis 2021, il n'est pas moins important puisque les garçons peuvent être porteurs. Actuellement, la part de garçons vaccinés reste bien moins importante que celle des filles. Chez les adolescents de 15 ans, 55% de filles sont vaccinées contre les HPV, contre 26% de garçons en 2023, selon le ministère de la santé.

D'autres journées de vaccination devraient être organisées dans le futur pour les rappels de vaccins, mais aussi les premières doses.