Futsal. Ligue des champions : dénouement cruel pour l'Etoile lavalloise face à Riga
L'Etoile lavalloise a coulé en fin de partie pour son entrée en lice dans ce Tour Elite de la Ligue des champions. Devant au score, les Stellistes ont été rejoints en fin de rencontre par Riga.
Publié : 29 novembre 2023 à 20h07 par Cyprien Legeay
Bilal Bakkali et les Lavallois se sont inclinés en fin de rencontre face à Riga.
Crédit : Cyprien Legeay/Oxygène Radio
Quand l'Etoile lavalloise a mené de deux buts dans la première mi-temps, grâce à El-Mesrar et Mohammed (2' et 10'), on s'est dit que tout cela sentait bon la première place. Car Laval faisait la course en tête, maîtrisait son match et comptait sur le faux-pas du FC Barcelone un peu plus tôt dans la journée (match nul face à Eboli). Mais la partie a tourné une première fois quand les Lettons sont revenus à 2-2 juste avant la pause. On s'est alors dit que c'était anecdotique puisque Mohammed (3-2, 17') avait rapidement remis les siens devant. Une fois de plus, Riga trouvait les ressources pour recoller au score, au buzzer (3-3, 20').
Dans un deuxième acte où Laval a dominé, Labuds, le gardien adverse, a tout repoussé. Et pourtant, Laval a eu les occasions, les frappes cadrées. Mais en toute fin de partie, la réussite revenait finalement et El-Mesrar donnait l'avantage aux siens à quelques secondes de la fin (4-3, 40'). Il restait 40 secondes à jouer, la victoire était en poche, et patatra.
Une perte de balle fatale
Sur le coup d'envoi, Serginho voyait son ballon filé entre les jambes de Marquet pour égaliser (4-4, 40'). Dans ce sport si beau qu'est le futsal, tout peut rapidement devenir cruel. Laval se lançait de nouveau à l'attaque, cherchait la faille, quand Mohammed perdait le ballon en position de dernier défenseur. Thalles ne se faisait pas prier et battait Marquet, au sol (4-5, 40').
Une fin qui était difficile à imaginer en début de partie, mais qui laisse les Lavallois derniers du groupe. Il faudra battre le FC Barcelone, ce jeudi, puis Eboli, samedi, pour espérer voir le dernier carré. Laval en a les moyens, mais Laval doit apprendre, encore et encore.