Segré. De nouveaux logements à pourvoir sur le quartier de la gare

Le quartier de la gare poursuit son développement avec 8 lots d'habitat libre et 12 appartements qui cherchent preneur sur le secteur de la CAM. La mairie a aussi dévoilé l'avenir de l'hôtel de la gare.

Publié : 12 juillet 2021 à 18h15 - Modifié : 12 juillet 2021 à 18h16 par

Si vous avez l’envie de déménager sur Segré, c'est le moment. Le quartier de la gare continue son expansion. Après, la résidence seniors Jean d'Ormesson, l'immeuble ATLAS, où il reste encore 3 appartements à vendre (2 T3 et 1 T4 de 61.95 m² à 87.10 m², de 153 000 euros à 199 500 euros), c'est le secteur de l'ex-CAM qui cherche de nouveaux habitants. ALTER a commencé la commercialisation de ces logements. 


8 lots d'habitat libre et 12 appartements


C'est une nouvelle étape dans l'évolution du quartier de la gare. Après la déconstruction en 2018 de l'ancienne CAM, Coopérative Agricole de la Mayenne, ce sont de nouveaux logements qui vont sortir de terre derrière le pôle santé. Huit lots d'habitat libre sont en vente comme l'explique Baptiste Mocquet, responsable d'opération chez ALTER : "entre 380 et 570 m² pour les plus grands. En terme de prix, on se situe en 105 et 120 euros du m² TTC".

Titre :8 lots d'habitat libre cherchent preneur sur le secteur ex-Cam

Crédit :Alexis Vellayoudom

À l'entrée du secteur, un îlot collectif avec 12 appartements gérés par le promoteur Atlas dont la commercialisation va bientôt débuter. Au rez-de-chaussée, un local commercial de 300 m², "l'idée, c'est d'avoir un commerce qui ramène une dynamique sur le quartier. Plutôt un commerce de bouche, une boulangerie". Juste en face, un îlot pour accueillir deux activités professionnelles. Un cabinet dentaire a déjà posé une option pour le local, côté rue, de 361 m². Il reste celui situé derrière de 306 m². 

 


Le lancement des premières constructions est prévu pour début 2022, "on remarque que les grandes surfaces sont rapidemment commercialisées notamment par des jeunes retraités", souligne Baptiste Mocquet. Si vous êtes intéressés, vous pouvez déjà prendre contact avec Alter au 02 41 92 11 68 ou en agence au 1 rue de l’Esplanade à Segré. 


Des modifications sur la circulation 


Victime de son succès, le quartier de la gare est pris d'assaut par les automobilistes, accès au pôle santé, au laboratoire, la résidence, les logements et différents commerces. Conséquence, stationnement sauvage, des riverains gênés pour se garer chez eux. Des problèmes remontés à ALTER, en charge des travaux sur ce quartier. La décision a donc été prise de mettre en place une nouvelle circulation notamment sur la rue Joseph Cugnot, "on avait du stationnement en dehors du stationnement réglementé et aussi une double circulation pas toujours évidente. L'idée, c'est de repasser cette rue en sens unique qui va nous permettre de sécuriser la rue et surtout sécuriser la voie verte en la mettant à distance de la circulation automobile", explique Baptiste Mocquet.


 

Titre :Des modifications de la circulation dans le quartier de la gare

Crédit :Alexis Vellayoudom

En parallèle, de nouveaux aménagements seront réalisés dans le quartier. D'abord sur la rue Léon Branchard, "elle sera élargie pour en faire une voie structurante du quartier et anticiper l'évolution du quartier sur le secteur de La Miochaie", ajoute le responsable d'opération. Sur l'esplanade, un espace de pause déjeuner sera conçu pour les gens au travail. Une zone d’éco-pâturage est en projet sur la vallée avec un belvédère ou encore du mobilier multi-usage pour les jeunes et de la plantation végétale, "pour faire vivre le quartier", justifie Bruno Chauvin, maire délégué de Segré.   


 

Pas de craintes sur la pénurie de matériaux


Le secteur de l'artisanat, plus particulièrement le bâtiment, est touché en ce moment par une pénurie mondiale de matériaux. La demande en métal, bois et composants électroniques est forte, notamment du côté des Etats-Unis et la Chine qui ont, comme la France, lancé de grands plans de relance de leurs économies. Conséquence, les artisans locaux sont les premiers touchés avec le risque de voir des chantiers arrêtés, repoussés, voire des surcoûts de matière pour les clients. 


Baptiste Mocquet, responsable d'opération chez ALTER, a tenu à rassurer : "c'est plus compliqué pour ceux qui ont déjà engagé des travaux avec des risques de surcoût, mais pour nos opérations sur Segré, il n'y aura pas d'impact. Certains projets vont puiser sur les stocks. Après, pour les projets qu'on vient de présenter, on est en phase de viabilisation donc ils ne sont pas concernés. On espère un retour à la normale d'ici 1 an". 


Des propos appuyés par Bruno Chauvin, maire délégué de Segré : "il y aura peut-être du retard, mais je ne suis pas inquiet sur cette pénurie. On sait qu'elle ne s'étalera pas dans le temps".


Et si vous êtes confrontés à cette pénurie, la Fédération française du bâtiment conseille d'échanger avec les artisans pour trouver des arrangements.