The Voice. La chanteuse de Château-Gontier Juliet touche du doigt son rêve

Sa voix a pu toucher des milliers de téléspectateurs, lors de l'émission The Voice du 2 mars dernier. Originaire de Château-Gontier, Juliette Mockler - Juliet, de son nom de scène - avait choisi d'interpréter "Balance" de Mentissa : si aucun des jurés des fameux fauteuils rouges ne s'est retourné, la chanteuse a pu rejoindre Camille Lellouche pour un autre programme affilié, The Voice comeback, diffusé sur TF1 +.

"C'était un peu les montagnes russes en termes d'émotion, se souvient la jeune femme de 22 ans. J'étais déçue de ne pas être sélectionnée au premier round, mais fière et satisfaite de ce que j'avais fait. Alors quand Camille Lellouche est arrivée sur le plateau, déjà de la voir en vrai, c'était un truc de ouf, et de me dire que je l'ai touchée elle, ça m'a fait très très plaisir. Pour moi, c'est une artiste complète, qui fait beaucoup de choses et que j'admire depuis quelques années."

Sur ce programme The Voice comeback, le coaching est "quasiment le même que sur The Voice", selon Juliet. C'est plutôt la diffusion qui change, cette fois-ci tous les 15 jours sur TF1 +, avec une possibilité de rejoindre la finale de The Voice. Cet accompagnement renforcé fait le bonheur de cette grande fan de la chanteuse Adèle, qui n'a jamais suivi de cours de chant jusqu'ici.

Elle monte pourtant sur scène, depuis ses 9 ans, avec la complicité de son oncle, président du théâtre de la Douve à Saint-Quentin-les-Anges. Au collège-lycée Saint-Michel à Château-Gontier, elle a participé plusieurs fois au concours de la chanson, comme une évidence. "La passion a grandi au fur et à mesure des années, et j'ai voulu en faire mon métier." 

"J'ai reçu beaucoup de messages après The Voice"

Pas simple de se lancer dans la musique, alors Juliet a d'abord suivi une licence de psychologie à Angers après son bac, "parce que je ne me sentais pas légitime pour l'instant, et aussi pour rassurer mes parents, explique-t-elle. Malgré tout, ils m'ont toujours soutenue et me disaient de faire ce qui me faisait vibrer dans la vie." Animatrice en centre de loisirs aujourd'hui, elle continue de monter sur scène les soirs et week-ends, et c'est lors d'un de ces "open mic" qu'elle a été repérée par les casteurs de The Voice.

L'aventure était commencée, avec plusieurs étapes à franchir. "Je suis montée 5 ou 6 fois à Paris avant les auditions à l'aveugle, avec des répétitions au programme, avec ou sans l'orchestre. J'avais peur de ne pas y arriver sur le plateau, mais je me suis dit que je n'avais pas le choix maintenant, qu'il fallait y aller !" Jusqu'au passage télévisé de début mars, après lequel Juliet a reçu "beaucoup de messages. D'ailleurs, je ne sais pas comment les remercier. J'ai eu beaucoup d'amour, beaucoup de retours, beaucoup de personnes me soutiennent... ça me fait extrêmement plaisir, c'est incroyable ce ressenti."

Celles qui la soutiennent sans faille, ce sont aussi ses collègues, comme Lise-Marie, surprise de la voir si naturelle à la télévision. "Elle passait hyper bien et ça se voit que ce monde-là lui convient vraiment. Avec les autres collègues, on suit ses stories sur les réseaux sociaux, on est sur l'application... on est à fond !" Même son de cloche chez Zoé, également collègue et amie de Juliet. "Quand on mettait de la musique avec les enfants, on se disait "ah oui, quand même, elle chante très bien". D'ailleurs, à chaque fois que je l'entends chanter, j'en ai des frissons : alors la voir à The Voice, c'est très impressionnant mais tellement mérité !"

Au centre de loisirs, les parents ont demandé de ses nouvelles mais aussi les enfants bien sûr, qui "s'intéressent beaucoup à elle, puisqu'ils sont un peu impressionnés, explique Lise. Se dire que leur animatrice passe à la télé, c'est vraiment trop cool !" Des retours très positifs, autant des anonymes que des professionnels de l'émission, qui la confortent dans son envie de devenir chanteuse professionnelle.

"Sur scène, j'ai l'impression d'être à ma place"

"Le plus gros truc que ça m'a apporté, c'est de la confiance en moi, de la légitimité dans ce que je veux faire, appuie la chanteuse. On a été retenus, il faut en être fier et vivre les choses à fond. Quand je suis sur scène, j'ai vraiment l'impression d'être à ma place, que c'est l'endroit où je dois être. Je me suis toujours dit que j'aimerais devenir une artiste complète, écrire des chansons, enregistrer des albums et devenir une artiste, vivre de ma passion. D'être à The Voice, je me dis que peut-être finalement, c'est possible."

Pour suivre les aventures de Juliet, rendez-vous sur tf1.fr dans "The Voice comeback" tous les 15 jours, ou sur ses propres réseaux sociaux.