Angers Sco. Pierrick Capelle : "Il faut absolument qu'on ressente une force collective"

Lors du stage de préparation d'Angers Sco au château du Bois-Guy, près de Fougères, Pierrick Capelle a insisté sur la dalle angevine, essentielle, selon lui, pour exister en Ligue 1.

Publié : 26 juillet 2024 à 15h26 par Alexis Vellayoudom

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Pierrick Capelle veut jouer jusqu'à 40 ans
Crédit : Nicolas Geslin

Au calme, loin des regards et de l'effervescence autour de la reprise du championnat de Ligue 1, Angers Sco se prépare dans l'ombre. Cette année, le club avait décidé de fuir l'agitation de l'Île-de-Ré pour se réfugier au Château du Bois-Guy, à Parigné, près de Fougères dans le bocage breton, dans un Football Center de haute qualité. Car, c'est là-bas que se joue une partie de la saison angevine comme aime le rappeler le vétéran Pierrick Capelle. Plus qu'un stage de préparation, cette semaine, doit permettre aussi de créer de la cohésion au sein du groupe, de se découvrir, en tant qu'homme. Au programme, du football, bien sûr, mais aussi du vélo, du golf et des ateliers cuisine avec un objectif pour Pierrick Capelle, transmettre cette dalle angevine à ses coéquipiers dans une saison qui s'annonce difficile. 

 

"Il va falloir qu'on existe"

 

"J'avais un t-shirt la dalle angevine pour faire l'activité Boutcamp et les gars me font des petites réflexions, en disant "toi c'est vraiment la dalle". Je leur dis, les gars, il y a que ça de vrai", rappelle celui qui jouera sa dixième saison sous les couleurs du SCO. Une année qu'il jouera en Ligue 1. Un championnat sur lequel il avait fait une croix lors de la rélégation cauchemardesque du club. "La blessure était bien présente et retrouver la Ligue 2, ce n'était pas un drame. On ne pouvait pas s'imaginer remonter un an après. On repartait sur un projet de trois ans pour remonter, je me disais, je suis plus sur la fin de ma carrière donc est-ce que j'aurais le temps d'y regoûter, ce qui arrive aujourd'hui c'est fabuleux", se réjouit le capitaine. À 37 ans, Pierrick Capelle avait pourtant douté sur sa capacité à pouvoir rejouter en Ligue 1. Revanchard ? Pas forcément, mais surtout l'envie de prendre du plaisir. "J'avais sorti cette phrase après une saison catastrophique. On n'avait pas le niveau à ce moment-là, mais maintenant je suis persuadé que j'ai le niveau de Ligue 1".

 

Force collective
Crédit : Alexis Vellayoudom

 

L'expérimenté milieu de terrain reste lucide, la saison sera dure avec le plus petit budget de Ligue 1 et une équipe où peu de joueurs ont l'expérience Ligue 1."On a une mission [...] Il va falloir qu'on existe. Alors Angers, on a toujours eu cette réputation de défendre, de subir, de gagner des matchs sur des coups, de faire des exploits, mais j'aimerais sortir un peu de ça". Pour exister justement, il faudra éviter de réitérer les erreurs du passé. "On sait ce qui n'a pas marché, ce qu'il ne faut pas faire et j'espère que tout va être mis en place pour que ça ne se reproduise pas". Probablement aussi être plus concentré dans un championnat où la moindre erreur se paye cache. "Il faudra faire le moins d'erreur possible. En Ligue 2, on s'apercevait qu'on faisait parfois des erreurs dans le jeu, le placement, la tactique, mais on n'était pas forcément sanctionné", le trentenaire.

 

"Il faut absolument qu'on ressente une force collective"

 

Mais pour autant Pierrick Capelle ne veut pas être fataliste. "Il faut absolument qu'on ressente une force collective. L'adversaire doit sentir qu'on est fort, uni, qu'on ne lâchera jamais et qu'on peut leur faire mal". Pour ça, il en est persuadé, la cohésion du groupe et donc ce stage de préparation sont primordiaux. "Avant le foot, ce sont des hommes qui sont ensemble, qui doivent apprendre à vivre ensemble correctement et s'aimer. On peut pas forcément tous s'aimer, mais en tout cas, avoir le bonheur d'être ensemble et de faire des efforts ensemble. S'aimer sur le terrain à vouloir se battre les uns pour les autres". 

 

 

Une des dernières batailles qu'il livrera. "J'ai toujours dit que je voulais repousser mes limites au maximum et jouer jusqu'à 40 ans pourquoi pas en Ligue 1". Un objectif motivé par, "la fierté que je peux voir dans les yeux de mes enfants en disant Papa, il s'accroche. Il est encore là". Et Pierrick Capelle sera bien évidemment sur le terrain ce samedi 17h à Vitré pour le troisième match amical du SCO contre le Stade Rennais.