Episode 2. Déchets nucléaires au Bourg d’Iré : les scientifiques mobilisent la population
Dès l’annonce du projet, des professeurs, chercheurs et membres de la communauté scientifique ont informé les habitants du Segréen. Et laissé dans leur sillage des comités locaux de lutte, contre le projet d’enfouissement de déchets radioactifs à vie longue dans le schiste ardoisier. Le vétérinaire Jacques Amedeo raconte.
10 février 2023 à 18h15 - Modifié : 10 février 2023 à 20h17 par Coralie Juret
Il y a 33 ans, le 9 février 1990, le gouvernement renonçait à enterrer des déchets nucléaires à vie longue dans le Segréen et sur trois autres sites français des Deux-Sèvres, de la Bresse et de l’Aisne. Un moratoire obtenu au terme d’une lutte de 3 ans qui a mobilisé écologistes, scientifiques, agriculteurs, élus et habitants autour du Bourg d’Iré (49), à partir de 1987.
Dans cette série de podcasts en trois volets, Oxygène Radio revient sur les moments marquants de cette lutte, et des 9 semaines de conflit à la Gibaudière.
Ecouter l'épisode 1 : Henri-Claude - Les écolos entrent en lutte.
Sensibiliser et informer pour mobiliser. Une stratégie gagnante pour les scientifiques opposés au projet, qui ont organisé des réunions d’informations dans les villages du Segréen de 1987 à 1989 à l’initiative d’un professeur de physique, Bernard Cottier, et d’un vétérinaire, Jacques Amedeo. Ce dernier, membre d’un groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire, a aussi été reçu par Michel Rocard, Premier Ministre de l’époque pour l’annonce du moratoire qui a signé l’arrêt du projet d’enfouissement.
Ecouter l'épisode 3 : Joseph – les agriculteurs tiennent le terrain.